Ephel Duath
Hemmed By Light, Shaped By Darkness |
Label :
Agonia |
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Autant Ephel Duath ne me convainquait pas vraiment dans le style Black Métal de ses débuts (les albums Phormula et Rephormula), autant je suis devenu un vrai fan du groupe à la sortie de The Painter's Palette, qui reste encore pour moi ce qu'il a écrit de mieux en termes de Jazz Core avant-gardiste. Et même si je ne retrouvais pas dans Pain Necessary To Know puis Through My Dog's Eyes la même folie qui m'avait rendu accro, je plaçais encore les Italiens loin au-dessus de ce qui se fait en la matière. C'est donc plein d'enthousiasme que je découvre la dernière sortie en date : Hemmed By Light, Shaped By Darkness.
Bon, la valse des musiciens étant une constante chez Ephel Duath, autant considérer qu'il s'agit du projet du seul et unique guitariste Davide Tiso qui, une fois n'est pas coutume, décide de mettre sa femme Karyn Crisis au chant. Sans doute la plus mauvaise idée de sa carrière. C'est vrai que quand on regarde le pedigree de la donzelle, on fait d'abord preuve d'un peu de respect : des collaborations avec Aborym, Six Feet Under ou encore Voivoid, ça pose un C.V. mais, je ne vais pas mesurer ma pensée, elle salope complètement cet album. Son chant clair sonne faux, sa voix "evil" est immonde, alors pourquoi ? Parce que si on ne tient compte que de l'instrumentation, on a vraiment un disque qui sort du lot, original, intelligent, complexe, fouillé, dans une veine que l'on pourrait qualifier de Math-Core, bien que ce soit vraiment trop réducteur. Mais d'une, les compositions manquent de relief, sont trop uniformes, de deux, c'est horrible à écouter, que dis-je, à endurer. Hemmed By Light, Shaped By Darkness aurait dû être un disque instrumental, l'auditeur en serait sorti gagnant alors que là, même si j'adore le jeu de guitare de Davide, je n'arrive pas à surmonter la dégueulasserie du chant.
Pour moi, il s'agit d'un album à oublier. Vite, "Unpoetic Circle (Bottle Green)" pour me laver les oreilles et me réconcilier avec les Italiens.
Bon, la valse des musiciens étant une constante chez Ephel Duath, autant considérer qu'il s'agit du projet du seul et unique guitariste Davide Tiso qui, une fois n'est pas coutume, décide de mettre sa femme Karyn Crisis au chant. Sans doute la plus mauvaise idée de sa carrière. C'est vrai que quand on regarde le pedigree de la donzelle, on fait d'abord preuve d'un peu de respect : des collaborations avec Aborym, Six Feet Under ou encore Voivoid, ça pose un C.V. mais, je ne vais pas mesurer ma pensée, elle salope complètement cet album. Son chant clair sonne faux, sa voix "evil" est immonde, alors pourquoi ? Parce que si on ne tient compte que de l'instrumentation, on a vraiment un disque qui sort du lot, original, intelligent, complexe, fouillé, dans une veine que l'on pourrait qualifier de Math-Core, bien que ce soit vraiment trop réducteur. Mais d'une, les compositions manquent de relief, sont trop uniformes, de deux, c'est horrible à écouter, que dis-je, à endurer. Hemmed By Light, Shaped By Darkness aurait dû être un disque instrumental, l'auditeur en serait sorti gagnant alors que là, même si j'adore le jeu de guitare de Davide, je n'arrive pas à surmonter la dégueulasserie du chant.
Pour moi, il s'agit d'un album à oublier. Vite, "Unpoetic Circle (Bottle Green)" pour me laver les oreilles et me réconcilier avec les Italiens.
Mauvais 5/20 | par Arno Vice |
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