Arkhon Infaustus
Orthodoxyn |
Label :
Osmose |
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Encore un groupe français qui dépose les armes. Après trois albums qui ont permis à Arkhon Infaustus de s'imposer comme une formation majeure du Black Death Métal, en France comme à l'international, Orthodoxyn marque la fin d'un règne.
Quand on connaît la discographie du groupe et que l'on mesure l'écart qui sépare Hell Injection de ce disque, il me semble évident que l'influence de Toxic H. fut croissante et que sa personnalité a eu le même impact qu'à son arrivée dans Kickback. Ce type a un sens du riff et une propension à créer des ambiances uniques, sa vision de la musique extrême en faisant un compositeur à part (il suffit d'écouter Diapsiquir pour s'en convaincre).
Stylistiquement, Orthodoxyn reste proche de Perdition Insanabilis. Le tempo s'est encore considérablement alourdi, les atmosphères sont toujours aussi pesantes et anxiogènes, les compositions encore plus riches de cassures, de rebondissements. En fait, le groupe a su garder le meilleur de ses productions passées pour le transcender et atteindre le point culminant du nocif, du délétère. C'est noir, tendu, flippant ("La Particule de Dieu", "Orthodoxyn"), tout donne le sentiment d'évoluer dans un univers cauchemardesque de tortures perverses.
Sans surprises mais surtout sans déconvenues, Orthodoxyn se savoure de bout en bout, vautré dans les tessons de bouteilles et les seringues usagées.
Quand on connaît la discographie du groupe et que l'on mesure l'écart qui sépare Hell Injection de ce disque, il me semble évident que l'influence de Toxic H. fut croissante et que sa personnalité a eu le même impact qu'à son arrivée dans Kickback. Ce type a un sens du riff et une propension à créer des ambiances uniques, sa vision de la musique extrême en faisant un compositeur à part (il suffit d'écouter Diapsiquir pour s'en convaincre).
Stylistiquement, Orthodoxyn reste proche de Perdition Insanabilis. Le tempo s'est encore considérablement alourdi, les atmosphères sont toujours aussi pesantes et anxiogènes, les compositions encore plus riches de cassures, de rebondissements. En fait, le groupe a su garder le meilleur de ses productions passées pour le transcender et atteindre le point culminant du nocif, du délétère. C'est noir, tendu, flippant ("La Particule de Dieu", "Orthodoxyn"), tout donne le sentiment d'évoluer dans un univers cauchemardesque de tortures perverses.
Sans surprises mais surtout sans déconvenues, Orthodoxyn se savoure de bout en bout, vautré dans les tessons de bouteilles et les seringues usagées.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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