The Velvet Underground
Squeeze |
Label :
Polydor |
||||
Que tout soit bien clair dès le départ ! Cet album est un vrai-faux album du Velvet Underground. En effet, du Velvet originel, il ne reste ici aucun membre. Sur ce disque, on ne trouve que Doug Yule qui n'a intégré le Velvet qu'à partir du troisième album; c'est-à-dire suite à l'éviction de John Cale.
Ainsi, participent à Squeeze: Doug Yule (chant, guitare et piano) et Ian Paice à la batterie (également batteur de Deep Purple) uniquement.
Malgré son allure faussement psyquédélique créée par sa pochette, Squeeze se révèle très vite être un opus assez ennuyeux. Pourtant Squeeze commence par "Little Jack", un titre comportant une ambiance très proche de celle ressentie dans "Loaded", tout comme la chanson "Caroline" qui se situe dans la même veine que "Loaded" mais qui serait réellement incapable d'y trouver une place. Mais "Little Jack" reste quand même d'une qualité largement inférieure aux morceaux dudit album. Malheureusement, "Little Jack" sera l'un des meilleurs titres de "Squeeze". S'ensuit ensuite "Crash" une petite ballade dépouillée jouée au piano (rappelant légèrement "Martha My Dear" des Beatles), qui ne fait qu'ennuyer l'auditeur au fil des écoutes.
Et il est bien là le problème ! Les titres composés ici finissent tout simplement par ennuyer ! Si "Mean Old Man" ou "Dopey Joe" ne sont pas franchement mauvais, ils n'arrivent pas à surprendre alors que ce "Dopey Joe" pourrait être un titre relativement bon grâce, notamment, aux harmonies développées, mais non, Yule passe à côté.
On trouve par la suite des titres qui varient du consternant voire pathétique ("Send No Letter"), à du presque correct ("She'll Make You Cry" et "Louise"), en passant par de l'ennuyeux, encore, ("Wordless" ou "Friends") et de l'inutile laissant l'auditeur totalement indifférent ("Jack And Jane" qui est une allusion grotesque et stupide du fameux "Sweet Jane" du "vrai" (?)Velvet Underground).
Si "The Velvet Underground" n'était pas indiqué sur la pochette, nul ne serait dans la mesure de deviner le nom du groupe ayant réalisé cet album.
Squeeze alors, en quelques mots ? Frustrant par moment, souvent exaspérant et surtout dénué d'intérêts.
Heureusement cet album est quasi-introuvable maintenant !! Il n'a jamais été réédité en CD. On ne s'en plaindra pas...
Ainsi, participent à Squeeze: Doug Yule (chant, guitare et piano) et Ian Paice à la batterie (également batteur de Deep Purple) uniquement.
Malgré son allure faussement psyquédélique créée par sa pochette, Squeeze se révèle très vite être un opus assez ennuyeux. Pourtant Squeeze commence par "Little Jack", un titre comportant une ambiance très proche de celle ressentie dans "Loaded", tout comme la chanson "Caroline" qui se situe dans la même veine que "Loaded" mais qui serait réellement incapable d'y trouver une place. Mais "Little Jack" reste quand même d'une qualité largement inférieure aux morceaux dudit album. Malheureusement, "Little Jack" sera l'un des meilleurs titres de "Squeeze". S'ensuit ensuite "Crash" une petite ballade dépouillée jouée au piano (rappelant légèrement "Martha My Dear" des Beatles), qui ne fait qu'ennuyer l'auditeur au fil des écoutes.
Et il est bien là le problème ! Les titres composés ici finissent tout simplement par ennuyer ! Si "Mean Old Man" ou "Dopey Joe" ne sont pas franchement mauvais, ils n'arrivent pas à surprendre alors que ce "Dopey Joe" pourrait être un titre relativement bon grâce, notamment, aux harmonies développées, mais non, Yule passe à côté.
On trouve par la suite des titres qui varient du consternant voire pathétique ("Send No Letter"), à du presque correct ("She'll Make You Cry" et "Louise"), en passant par de l'ennuyeux, encore, ("Wordless" ou "Friends") et de l'inutile laissant l'auditeur totalement indifférent ("Jack And Jane" qui est une allusion grotesque et stupide du fameux "Sweet Jane" du "vrai" (?)Velvet Underground).
Si "The Velvet Underground" n'était pas indiqué sur la pochette, nul ne serait dans la mesure de deviner le nom du groupe ayant réalisé cet album.
Squeeze alors, en quelques mots ? Frustrant par moment, souvent exaspérant et surtout dénué d'intérêts.
Heureusement cet album est quasi-introuvable maintenant !! Il n'a jamais été réédité en CD. On ne s'en plaindra pas...
Mauvais 5/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 13 juin 2007 à 17 h 21 |
Souvent voir toujours rejeté de la discographie du Velvet Underground, et à juste titre, puisque des membres originaires du Velvet Underground aucun n'enregistre ni ne compose l'album. Squeeze n'est qu'un solo de Doug Yule, membre du Velvet depuis la fin de 1968, au moment de l'éviction de John Cale. Pourquoi donc s'acharner à chroniquer cet album comme si Lou Reed l'avait lui même composé ?
Car dans Squeeze, rien ne rappelle le Velvet Underground sauf la pochette puisque le nom du groupe new-yorkais y est apposé. L'histoire est désormais connue de tout fan du Velvet : Steve Sesnick, alors manager du groupe ou de ce qu'il en reste, aurait obligé Yule à reprendre le nom de son ancien groupe pour des raisons financières... Yule l'avouera lui-même, il ne possède pas le même talent d'écriture que Lou. En 1972, lorsqu'il compose Squeeze, il est alors novice en la matière.
Dans cette optique, Squeeze n'est pas aussi mauvais que certaines chroniques le laissent entendre. D'une part, Yule chante plutôt bien, d'autre part l'album s'inspire, en grande partie, de la pop des sixties, et pour cause, la formation musicale de Doug Yule est plutôt pop. S'il est parfois maladroit, Squeeze possède quelques belles ballades bien arrangées comme "Friends", ainsi que ses propres perles telles que le sautillant "Caroline". Mais aussi "Little Jack" rappellant "She's My Best Friend" façon Lou Reed, ou "Jack & Jane" en clin d'oeil au "Sweet Jane" de Loaded. Et si l'on s'en tient à l'organisation de l'album, la face A pourrait être celle d'un grand disque de pop...
Il n'est alors pas forcément indispensable qu'un fan du Velvet s'arrête sur Squeeze, bien qu'il retrouvera dans cet album ce que Doug Yule a pu apporter au groupe de Lou Reed. Pour autant, Squeeze trouverait très bien sa place dans l'étagère de n'importe quel amateur de musique pop.
Car dans Squeeze, rien ne rappelle le Velvet Underground sauf la pochette puisque le nom du groupe new-yorkais y est apposé. L'histoire est désormais connue de tout fan du Velvet : Steve Sesnick, alors manager du groupe ou de ce qu'il en reste, aurait obligé Yule à reprendre le nom de son ancien groupe pour des raisons financières... Yule l'avouera lui-même, il ne possède pas le même talent d'écriture que Lou. En 1972, lorsqu'il compose Squeeze, il est alors novice en la matière.
Dans cette optique, Squeeze n'est pas aussi mauvais que certaines chroniques le laissent entendre. D'une part, Yule chante plutôt bien, d'autre part l'album s'inspire, en grande partie, de la pop des sixties, et pour cause, la formation musicale de Doug Yule est plutôt pop. S'il est parfois maladroit, Squeeze possède quelques belles ballades bien arrangées comme "Friends", ainsi que ses propres perles telles que le sautillant "Caroline". Mais aussi "Little Jack" rappellant "She's My Best Friend" façon Lou Reed, ou "Jack & Jane" en clin d'oeil au "Sweet Jane" de Loaded. Et si l'on s'en tient à l'organisation de l'album, la face A pourrait être celle d'un grand disque de pop...
Il n'est alors pas forcément indispensable qu'un fan du Velvet s'arrête sur Squeeze, bien qu'il retrouvera dans cet album ce que Doug Yule a pu apporter au groupe de Lou Reed. Pour autant, Squeeze trouverait très bien sa place dans l'étagère de n'importe quel amateur de musique pop.
Pas mal 13/20
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