Arcane Roots
Left Fire |
Label :
PIAS |
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Rejetons bâtards de Biffy Clyro et The Mars Volta, Arcane Roots livre avec ce premier mini album auto-produit le feu et la fureur d'un math-rock progressif teinté de hardcore aux ambitions mélodiques les plus démesurées. Là où nombre de formations se noient sous le mélange des genres et peinent à rendre cohérent une volonté de caser toutes leurs influences en un tout cohérent, le trio bruitiste de Kingston Upon Thames y parviennent avec brio.
Dotés d'un chanteur ahurissant et d'une section rythmique ultra léchée - dans laquelle on inclura la guitare - on tient ici une formation équilibrée, énergique qui maîtrise son propos de bout en bout et marie un certain lyrisme à l'Anglaise à une fureur et une maîtrise technique bien Américaine.
Dans le titre d'ouverture "In This Town Of Such A Weather" on retrouve un condensé de ce que contient ce Left Fire : une intro massive, des couplets calibrés radio, un pont/refrain bien mélo, un nouveau pont qui va beugler façon hardcore New-Yorkais, repartir sur 2 minutes de Mars Volta endiablé et boucler le tout en faisant un rappel expéditif des moments de bravoures du morceau. 4'36, emballé c'est pesé dans ta face.
On peut reprocher pas mal de choses, la densité du propos, les influences bien marquées, l'américanisation du rock anglais en général mais bien que sans fédérer à cause du grand écart permanent des influences et des tons, chacun y trouvera son compte.
Chapeau bas. Personnellement j'attends la suite avec une grande impatience.
Dotés d'un chanteur ahurissant et d'une section rythmique ultra léchée - dans laquelle on inclura la guitare - on tient ici une formation équilibrée, énergique qui maîtrise son propos de bout en bout et marie un certain lyrisme à l'Anglaise à une fureur et une maîtrise technique bien Américaine.
Dans le titre d'ouverture "In This Town Of Such A Weather" on retrouve un condensé de ce que contient ce Left Fire : une intro massive, des couplets calibrés radio, un pont/refrain bien mélo, un nouveau pont qui va beugler façon hardcore New-Yorkais, repartir sur 2 minutes de Mars Volta endiablé et boucler le tout en faisant un rappel expéditif des moments de bravoures du morceau. 4'36, emballé c'est pesé dans ta face.
On peut reprocher pas mal de choses, la densité du propos, les influences bien marquées, l'américanisation du rock anglais en général mais bien que sans fédérer à cause du grand écart permanent des influences et des tons, chacun y trouvera son compte.
Chapeau bas. Personnellement j'attends la suite avec une grande impatience.
Très bon 16/20 | par Zorneye |
En écoute : https://arcaneroots.bandcamp.com/album/left-fire
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