37500 Yens
Astero |
Label :
Distile |
||||
En France, on ne manque pas de duos oeuvrant au service de la noise sous diverses formes que ce soit post-rock ou math-rock. Entre Chevreuil, Room 204, Gâtechien, ou les excellentissimes et regrettés Cheval de Frise pour ne citer que les plus renommés, autant dire que l'on était déjà bien servis. Et voilà qu'en 2007, un nouveau duo au nom improbable vient faire son apparition sur cette liste déjà (trop ?) longue: 37500 Yens, et comme leur nom ne l'indique pas, nos deux amis viennent de Reims. Mais avait-on vraiment besoin de cela ? Ces types-là seraient-ils en mesure d'apporter encore quelque chose d'intéressant à un mouvement où certains ont déjà tellement œuvré qu'il semble bien ardu d'ajouter une pierre inédite à l'édifice ?
La réponse intervient quelques huit titres et 36 minutes plus tard: Putain, ouais ! On en avait sacrément besoin ! Premier album et voilà d'ores et déjà 37500 Yens qui ne laisse pas le moindre doute quant à son talent et à ses capacités soniques. Pour faire simple et bien caricatural, cet Astero est une tuerie; véritable faire-valoir d'une puissance mise au service d'une électricité ravageuse à peine contenue par deux types qui se laissent aller à un festival de déflagrations.
C'est sans nul doute que le duo s'est certainement aiguisé les oreilles sur les opus de Don Caballero, Gastr Del Sol ou le Rusty de Rodan. Ces types-là ont de l'énergie à revendre et font tout pour nous en faire profiter au maximum. A raison d'ailleurs ! Festival de breaks, de cassures, de contre-temps, de soubresauts cathartiques, de cavalcades épiques et de riffs finement ciselés et terriblement abrasifs, Astero met la barre haut... pour notre plus grand bonheur. Et propulse par la même occasion ses auteurs dans les contrées classieuses et hautement recommandables du noise et du math-rock du plus bel effet.
Ici tout n'est que calme relatif avant ces explosions de décibels. 37500 Yens dévoile son aisance à faire et défaire les ambiances tout en maintenant une intensité et une tension exacerbées. Certes, le duo la joue parfois complexe avec ses compositions souvent alambiquées, mais il émane de chacun des morceaux une réelle cohérence, toute en limpidité teintée d'une puissance de feu remarquable. Tout autant hypnotique que ravageur, ce premier essai s'inscrit comme un coup de pied formidable dans la fourmilière que constitue notre petit univers noisy français !
Avec des titres de l'acabit de "Canard Boiteux": voilà près de 5 minutes d'un noise totalement décomplexé par la présence d'un sax' rajoutant une facette de free-jazz hystérique à Astero ! Et puis, à souligner ce final époustouflant: "The Sullivan's Quartet" ou comment 37500 Yens s'aventure dans les tréfonds d'un post-hardcore violent et rageur porté aux nues par des cris soulevés par une hargne évidente. Seul morceau non instrumental, mais quel morceau !
Voilà... Astero n'est rien d'autre qu'un coup de maître !
La réponse intervient quelques huit titres et 36 minutes plus tard: Putain, ouais ! On en avait sacrément besoin ! Premier album et voilà d'ores et déjà 37500 Yens qui ne laisse pas le moindre doute quant à son talent et à ses capacités soniques. Pour faire simple et bien caricatural, cet Astero est une tuerie; véritable faire-valoir d'une puissance mise au service d'une électricité ravageuse à peine contenue par deux types qui se laissent aller à un festival de déflagrations.
C'est sans nul doute que le duo s'est certainement aiguisé les oreilles sur les opus de Don Caballero, Gastr Del Sol ou le Rusty de Rodan. Ces types-là ont de l'énergie à revendre et font tout pour nous en faire profiter au maximum. A raison d'ailleurs ! Festival de breaks, de cassures, de contre-temps, de soubresauts cathartiques, de cavalcades épiques et de riffs finement ciselés et terriblement abrasifs, Astero met la barre haut... pour notre plus grand bonheur. Et propulse par la même occasion ses auteurs dans les contrées classieuses et hautement recommandables du noise et du math-rock du plus bel effet.
Ici tout n'est que calme relatif avant ces explosions de décibels. 37500 Yens dévoile son aisance à faire et défaire les ambiances tout en maintenant une intensité et une tension exacerbées. Certes, le duo la joue parfois complexe avec ses compositions souvent alambiquées, mais il émane de chacun des morceaux une réelle cohérence, toute en limpidité teintée d'une puissance de feu remarquable. Tout autant hypnotique que ravageur, ce premier essai s'inscrit comme un coup de pied formidable dans la fourmilière que constitue notre petit univers noisy français !
Avec des titres de l'acabit de "Canard Boiteux": voilà près de 5 minutes d'un noise totalement décomplexé par la présence d'un sax' rajoutant une facette de free-jazz hystérique à Astero ! Et puis, à souligner ce final époustouflant: "The Sullivan's Quartet" ou comment 37500 Yens s'aventure dans les tréfonds d'un post-hardcore violent et rageur porté aux nues par des cris soulevés par une hargne évidente. Seul morceau non instrumental, mais quel morceau !
Voilà... Astero n'est rien d'autre qu'un coup de maître !
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
En écoute : https://37500yens.bandcamp.com/album/astero
Posté le 25 mars 2014 à 17 h 05 |
37500 Yens quoi, c'est quoi ce groupe...
C'était un duo math/Hardcore de Reims, il y avait Jud le guitariste et Frank à la batterie. Ils ne sont que deux. Leur sonorité pourrait ressembler à un mélange de Cheval De Frise, Pneu, Keelhaul ou même L'Ombre De La Souris Dans La Deuxième Lune (mais qu'est ce que c'est que ça). L'Ombre De La Souris sont des potes à 37500 Yens dans un style plus calme mais avec un génie créateur à part. Je me souviens les avoir connus en ayant vu joué ensemble les deux groupes l'un contre l'autre en versus ... Que dire... Ce jour-là 65 Day Of Static et Explosion In The Sky, les têtes d'affiche, ont fait bien pâle impression après eux.
Revenons sur cette première galette éditée par Distille Records (on leur doit Commodor ), 8 titres, c'est un peu juste, mais tout commence avec "37501", douces mélodies qui crescendo deviennent de plus en plus obscures. De toute beauté. Suivi de son éponyme sacrément barré et toujours aussi obscure. Des breaks monstrueux, un son quasi parfait, les riffs de Jud et Frank sont très propres, les 2 sont liés comme une paire de ... Je m'arrête là? Mais ce n'est pas fini. Il n'y a pas que guitare, batterie dans ce disque, on retrouve le père de Jud en virtuose du saxo dans "Canard Boiteux" donnant un petit côté Zu au titre. Ensuite arrive 2 chansons très particulières, "Intérieur 1 & 2" qui sont tout simplement incroyables. Mais hélas, se finit ce disque terminant par une chanson qui aurait pu être digne d'un vieux Shora à l'époque Shraping The Random.
Sniff voilà Astero c'est fini, plus de nouvelles de ce groupe incroyablement génial, en studio comme en live. Un jour peut-être ils reviendront, comme L'Ombre De La Souris.
Merde les Rémois c'était une putain d'époque.
C'était un duo math/Hardcore de Reims, il y avait Jud le guitariste et Frank à la batterie. Ils ne sont que deux. Leur sonorité pourrait ressembler à un mélange de Cheval De Frise, Pneu, Keelhaul ou même L'Ombre De La Souris Dans La Deuxième Lune (mais qu'est ce que c'est que ça). L'Ombre De La Souris sont des potes à 37500 Yens dans un style plus calme mais avec un génie créateur à part. Je me souviens les avoir connus en ayant vu joué ensemble les deux groupes l'un contre l'autre en versus ... Que dire... Ce jour-là 65 Day Of Static et Explosion In The Sky, les têtes d'affiche, ont fait bien pâle impression après eux.
Revenons sur cette première galette éditée par Distille Records (on leur doit Commodor ), 8 titres, c'est un peu juste, mais tout commence avec "37501", douces mélodies qui crescendo deviennent de plus en plus obscures. De toute beauté. Suivi de son éponyme sacrément barré et toujours aussi obscure. Des breaks monstrueux, un son quasi parfait, les riffs de Jud et Frank sont très propres, les 2 sont liés comme une paire de ... Je m'arrête là? Mais ce n'est pas fini. Il n'y a pas que guitare, batterie dans ce disque, on retrouve le père de Jud en virtuose du saxo dans "Canard Boiteux" donnant un petit côté Zu au titre. Ensuite arrive 2 chansons très particulières, "Intérieur 1 & 2" qui sont tout simplement incroyables. Mais hélas, se finit ce disque terminant par une chanson qui aurait pu être digne d'un vieux Shora à l'époque Shraping The Random.
Sniff voilà Astero c'est fini, plus de nouvelles de ce groupe incroyablement génial, en studio comme en live. Un jour peut-être ils reviendront, comme L'Ombre De La Souris.
Merde les Rémois c'était une putain d'époque.
Exceptionnel ! ! 19/20
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