The (International) Noise Conspiracy
A New Morning, Changing Weather |
Label :
Burning Heart |
||||
Environ un an après la sortie de Survival Sickness, The (International) Noise Conspiracy nous présente A New Morning, Changing Weather, dont le titre fait référence à un album de Bob Dylan.
Dès la première écoute, on se rend compte que T(I)NC s'est radicalisé, aussi bien dans la musique que dans les propos tenus. A New Morning, Changing Weather contient 11 titres et autant d'hymnes anticapitalistes, révolutionnaires et/ou pro-communistes. Le plus parfait exemple est bien entendu le très explicite "Capitalism Stole My Virginity".
Dans ce troisième opus; la section rythmique est toujours plus qu'exellente: la batterie s'impose naturellement à force de véritables coups d'éclats, pendant que la basse se fait lourde, soutenant idéalement le jeu de guitare (très 'Pete Towsend') de Lars Strömberg.
La principale surprise de cet album intervient lors du troisième morceau ("Bigger Cages, Longer Chains") ; c'est-à-dire avec l'apparition de cuivres. Force est de constater que les saxophones s'intègrent excellement dans la musique de T(I)NC, permettant aux suèdois d'entrevoir d'éventuels horizons musicaux insoupçonnés.
Comme dans Survival Sickness, on trouve ici de formidables brûlots rock 'n' roll tels que "Born Into A Mess", "New Empire Blues" (et son riff terriblement efficace) ou l'engagé et flamboyant "Capitalism Stole My Virginity". Cet album regorge également de titres qui n'ont rien à envier aux productions provenant d'outre-Atlantique, bien au contraire. Ainsi, "Last Century Promise" ou "Dead Language of Love" peuvent se targuer d'être bien supérieurs à certains titres composées par des formations américaines dites 'bruitistes'.
Au final, avec A New Morning, Changing Weather, The (International) Noise Conspiracy réussit à nous livrer le digne successeur de Survival Sickness ; pari qui n'était pourtant pas évident ! Ya Basta !
Dès la première écoute, on se rend compte que T(I)NC s'est radicalisé, aussi bien dans la musique que dans les propos tenus. A New Morning, Changing Weather contient 11 titres et autant d'hymnes anticapitalistes, révolutionnaires et/ou pro-communistes. Le plus parfait exemple est bien entendu le très explicite "Capitalism Stole My Virginity".
Dans ce troisième opus; la section rythmique est toujours plus qu'exellente: la batterie s'impose naturellement à force de véritables coups d'éclats, pendant que la basse se fait lourde, soutenant idéalement le jeu de guitare (très 'Pete Towsend') de Lars Strömberg.
La principale surprise de cet album intervient lors du troisième morceau ("Bigger Cages, Longer Chains") ; c'est-à-dire avec l'apparition de cuivres. Force est de constater que les saxophones s'intègrent excellement dans la musique de T(I)NC, permettant aux suèdois d'entrevoir d'éventuels horizons musicaux insoupçonnés.
Comme dans Survival Sickness, on trouve ici de formidables brûlots rock 'n' roll tels que "Born Into A Mess", "New Empire Blues" (et son riff terriblement efficace) ou l'engagé et flamboyant "Capitalism Stole My Virginity". Cet album regorge également de titres qui n'ont rien à envier aux productions provenant d'outre-Atlantique, bien au contraire. Ainsi, "Last Century Promise" ou "Dead Language of Love" peuvent se targuer d'être bien supérieurs à certains titres composées par des formations américaines dites 'bruitistes'.
Au final, avec A New Morning, Changing Weather, The (International) Noise Conspiracy réussit à nous livrer le digne successeur de Survival Sickness ; pari qui n'était pourtant pas évident ! Ya Basta !
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 18 octobre 2006 à 13 h 39 |
2001, c'est l'année du Full Collapse de Thursday, d'un nouvel album pour les japonais de Envy, du grand retour de Sparklehorse, d'une dernière pièce majeure pour Fugazi, du coup de matraque de Will Haven, de la claque signée Converge ou encore du jet maîtrisé de Tool. Une année, pour moi et au niveau discographique, richissime.
Et puis, il y a bien évidemment le A New Morning, Changing Weather de The (International) Noise Conspiracy, grand cru parmi les grands de cette année-là.
Cet album reste, à ce jour, le dernier coup de maître des suédois. La suite sera quelque peu désastreuse, faut-il le rappeler, avec un climat changeant et maussade, par l'intermédiaire d'un Armed Love qui a tout écrasé sur son passage, mais dans le mauvais sens du terme. Ce dernier a-t-il seulement servi à subventionner le cercueil de l'ère post-Refused ?
Ici, The (International) Noise Conspiracy tiraille les slips, étrangle le gigot, aspire les langues et coïte avec tout ce qui bouge. Une sorte de compromis exquis entre At The Drive-In (qui les introduit lors d'une de ses tournées européennes) et les Blood Brothers –la voix irritante en moins-. Les bombes "Breakout 2001", "Capitalism Stole My Virginity" et l'éructant "Born Into A Mess" étaient tous des stimulants dangereux à la danse spasmophile et à la masturbation exhibitionniste; "Dead Language Of Love" et les autres se chargeant du reste, dont les activités post-libidinales. Un album engagé, dansant, rageur et sexy (et dangereux) comme on n'en entend malheureusement plus beaucoup. La grande classe !
Et puis, il y a bien évidemment le A New Morning, Changing Weather de The (International) Noise Conspiracy, grand cru parmi les grands de cette année-là.
Cet album reste, à ce jour, le dernier coup de maître des suédois. La suite sera quelque peu désastreuse, faut-il le rappeler, avec un climat changeant et maussade, par l'intermédiaire d'un Armed Love qui a tout écrasé sur son passage, mais dans le mauvais sens du terme. Ce dernier a-t-il seulement servi à subventionner le cercueil de l'ère post-Refused ?
Ici, The (International) Noise Conspiracy tiraille les slips, étrangle le gigot, aspire les langues et coïte avec tout ce qui bouge. Une sorte de compromis exquis entre At The Drive-In (qui les introduit lors d'une de ses tournées européennes) et les Blood Brothers –la voix irritante en moins-. Les bombes "Breakout 2001", "Capitalism Stole My Virginity" et l'éructant "Born Into A Mess" étaient tous des stimulants dangereux à la danse spasmophile et à la masturbation exhibitionniste; "Dead Language Of Love" et les autres se chargeant du reste, dont les activités post-libidinales. Un album engagé, dansant, rageur et sexy (et dangereux) comme on n'en entend malheureusement plus beaucoup. La grande classe !
Parfait 17/20
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