An Pierlé
Hinterland |
Label :
Helicopter |
||||
Seconde collaboration de la chanteuse et du groupe White Velvet qui nous emmènent cette fois en Hinterland, terre sauvage au crépuscule de la conscience.
À franc parler, pour ce qui est de l'Innovation musicale (avec un grand I) on repassera, pour la transcendance auditive peut-être, et pour l'objectivité de cette chronique éventuellement.
Cet album n'a donc rien de particulièrement neuf à proposer mais il n'est pas simplement 'très bon'. Une première écoute laisserait à penser que les chansons d'Hinterland finiront échouée sur une playlist FM. Heureusement pour nous, l'artiste a suffisamment d'audace et de folie pour fissurer les contours d'une pop a priori bien léchée. Et cela, on le doit autant à An qu'à Koen, tête pensante du White Velvet, qui arrangera les titres à partir des démos réalisées par la seule chanteuse.
Au fil de l'album, la voix d'An évolue et s'adapte parfaitement aux différents tons et ambiances proposés, allant du gutturale – pour les solennels "Little By Little" et "Everything Is New Again" – à l'aigu et enjoué de l'instantanément classique "Broke My Bones" (même si l'ambiance générale de l'album reste plutôt sombre et mélancolique).
Ce qui nous rend immédiatement An Pierlé sympathique, c'est son habitude de déformer ses chansons qui dès lors évoluent entre éveil et rêve, conscience et aliénation. Dommage qu'au final, l'ensemble penche plus du côté de la raison : "Where Did It Come From" ou "Fort Jerome" ne perdraient rien de leur élégance en côtoyant l'étrange d'un peu plus près.
Il n'empêche que passer de l'autre côté du miroir avec notre Belge underground, séduisant aussi vite qu'un "Hide & Seek", reste un vrai bonheur !
À franc parler, pour ce qui est de l'Innovation musicale (avec un grand I) on repassera, pour la transcendance auditive peut-être, et pour l'objectivité de cette chronique éventuellement.
Cet album n'a donc rien de particulièrement neuf à proposer mais il n'est pas simplement 'très bon'. Une première écoute laisserait à penser que les chansons d'Hinterland finiront échouée sur une playlist FM. Heureusement pour nous, l'artiste a suffisamment d'audace et de folie pour fissurer les contours d'une pop a priori bien léchée. Et cela, on le doit autant à An qu'à Koen, tête pensante du White Velvet, qui arrangera les titres à partir des démos réalisées par la seule chanteuse.
Au fil de l'album, la voix d'An évolue et s'adapte parfaitement aux différents tons et ambiances proposés, allant du gutturale – pour les solennels "Little By Little" et "Everything Is New Again" – à l'aigu et enjoué de l'instantanément classique "Broke My Bones" (même si l'ambiance générale de l'album reste plutôt sombre et mélancolique).
Ce qui nous rend immédiatement An Pierlé sympathique, c'est son habitude de déformer ses chansons qui dès lors évoluent entre éveil et rêve, conscience et aliénation. Dommage qu'au final, l'ensemble penche plus du côté de la raison : "Where Did It Come From" ou "Fort Jerome" ne perdraient rien de leur élégance en côtoyant l'étrange d'un peu plus près.
Il n'empêche que passer de l'autre côté du miroir avec notre Belge underground, séduisant aussi vite qu'un "Hide & Seek", reste un vrai bonheur !
Parfait 17/20 | par Bodwini |
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