Lee Bains III & The Glory Fires
There Is A Bomb In Gilead |
Label :
Alive |
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Vous qui rêvez du Mississippi, de son delta, et de la musique qui en découle, voici le disque qui, avec un peu de bonne volonté, va vous y envoyer.
Gospel, Soul, Country, tout est dans ce There Is A Fire In Gilead. Mais pas à l'état brut, tout est passé à l'énergie, une énergie limite punk, dévastatrice, parfois contenue comme sur "Righteous, Ragged Songs" qu'on croirait sorti du Crazy Horse (celui de Neil bien sur, pas Lova Moor).
Un album qui puise son influence partout, du blues-rock le plus classique (Ain"t No Stranger"), guitare slide de rigueur sur "Reba" (ladite guitare qui me rappelle un titre d'Eddy Mitchell, qui puisait son inspiration au même endroit), la voix de Lee s'adapte à tous les genres, parfait conteur country sur "Choctaw Summer", ils se risquent à une quasi reprise version Americana des Liars ("Magic City Stomp !"), on a du mal à ne pas perdre pied devant une telle dose d'Amérique profonde, parfois trop même ("Everything You Took" presque trop simpliste), mais l'ensemble fait mouche, on en redemande !
On tient là un hootenanny bordélique, fait par des types qui prennent leur pied à jouer ensemble. Un hootenanny joussif, qui sent aussi bien les santiags à éperons que les Docs Martens 18 trous.
Gospel, Soul, Country, tout est dans ce There Is A Fire In Gilead. Mais pas à l'état brut, tout est passé à l'énergie, une énergie limite punk, dévastatrice, parfois contenue comme sur "Righteous, Ragged Songs" qu'on croirait sorti du Crazy Horse (celui de Neil bien sur, pas Lova Moor).
Un album qui puise son influence partout, du blues-rock le plus classique (Ain"t No Stranger"), guitare slide de rigueur sur "Reba" (ladite guitare qui me rappelle un titre d'Eddy Mitchell, qui puisait son inspiration au même endroit), la voix de Lee s'adapte à tous les genres, parfait conteur country sur "Choctaw Summer", ils se risquent à une quasi reprise version Americana des Liars ("Magic City Stomp !"), on a du mal à ne pas perdre pied devant une telle dose d'Amérique profonde, parfois trop même ("Everything You Took" presque trop simpliste), mais l'ensemble fait mouche, on en redemande !
On tient là un hootenanny bordélique, fait par des types qui prennent leur pied à jouer ensemble. Un hootenanny joussif, qui sent aussi bien les santiags à éperons que les Docs Martens 18 trous.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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