Thomas Bel
Innerly |
Label :
Annexia |
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Si vous cherchez un album pour pousser les meubles, pour faire la nouba toute la nuit... Cet album n'est définitivement pas pour vous.
Si par contre, vous cherchez quelque chose pour vous maintenir éveillé lors d'un Paris - Dijon en voiture... Allez voir ailleurs.
Ou alors, si vous chercher un album à écouter seul, pourquoi pas dans le noir (à condition de les avoir bien accrochées), un disque qui vous impose une écoute active, qui vous prend aux tripes sans vous lâcher jusqu'à la dernière piste, ce disque est celui que vous chercher depuis tant d'années.
Thomas Bel live ici un album opaque, assez inaccessible de prime abord, mais qui une fois apprivoisé, se révèle totalement addictif. Jouant sur les nerfs, cachant les montées par des bruits étranges, des bruissements de micros ou de feuilles, on ne sait jamais si quelqu'un marche dans la neige, ou si un synthétiseur fait simplement monter la pression.
Une sensation d'étouffement, d'angoisse claustrophobique, mais en même temps (et c'est là où Thomas rend ce Innerly totalement indispensable) une espèce de sérénité envahit l'auditeur. Malsaine & mélancolique, je vous l'accorde, mais bien présente. Oeuvre presque cinématographique (pas une énième B.O. imaginaire non, mais on collerait bien ce disque en regardant Stalker de Tarkovski). C'est assez difficile de coller des mots sur ce disque, tant l'écoute est viscérale, on en ressent jamais la même chose suivant les écoutes, on découvre toujours un petit son, un break caché. On peut se complaire à se perdre dans cet enchevêtrement de sons & de matières, cet assemblage de sonorités disparate formant un tout, une espèce d'être hybride envahissant, qui insidieusement prend contrôle de votre esprit pour n'en sortir qu'une fois la face terminée, et c'est la peur au ventre qu'on retourne le disque pour en reprendre...
Si par contre, vous cherchez quelque chose pour vous maintenir éveillé lors d'un Paris - Dijon en voiture... Allez voir ailleurs.
Ou alors, si vous chercher un album à écouter seul, pourquoi pas dans le noir (à condition de les avoir bien accrochées), un disque qui vous impose une écoute active, qui vous prend aux tripes sans vous lâcher jusqu'à la dernière piste, ce disque est celui que vous chercher depuis tant d'années.
Thomas Bel live ici un album opaque, assez inaccessible de prime abord, mais qui une fois apprivoisé, se révèle totalement addictif. Jouant sur les nerfs, cachant les montées par des bruits étranges, des bruissements de micros ou de feuilles, on ne sait jamais si quelqu'un marche dans la neige, ou si un synthétiseur fait simplement monter la pression.
Une sensation d'étouffement, d'angoisse claustrophobique, mais en même temps (et c'est là où Thomas rend ce Innerly totalement indispensable) une espèce de sérénité envahit l'auditeur. Malsaine & mélancolique, je vous l'accorde, mais bien présente. Oeuvre presque cinématographique (pas une énième B.O. imaginaire non, mais on collerait bien ce disque en regardant Stalker de Tarkovski). C'est assez difficile de coller des mots sur ce disque, tant l'écoute est viscérale, on en ressent jamais la même chose suivant les écoutes, on découvre toujours un petit son, un break caché. On peut se complaire à se perdre dans cet enchevêtrement de sons & de matières, cet assemblage de sonorités disparate formant un tout, une espèce d'être hybride envahissant, qui insidieusement prend contrôle de votre esprit pour n'en sortir qu'une fois la face terminée, et c'est la peur au ventre qu'on retourne le disque pour en reprendre...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
Note du rédacteur : La version CD contient trois morceaux supplémentaires.
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