My Disco
Little Joy |
Label :
Temporary Residence |
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Un motif de guitare qui accroche, un groove faussement cool qui sonne plutôt sec et chaleureux ponctué de roulements de tambours, une voix grave pleine de ferveur (ou plutôt qui donne l'étrange impression d'y croire sans trop réaliser tout ce qu'implique ses paroles) psalmodiant en boucle: "To get closer, to get closer, to get closer ... Or even aware of where to begin"... Ainsi est-on (ac)cueilli sur le seuil du Little Joy de My Disco...
Ce premier aperçu pour le moins intrigant donne le ton du disque à venir: chaleur, gravité et surtout de magnifiques tableaux dont on contemple la majesté au point d'en être submergé comme lors ces folles après-midi de marche en plein cagnard dans la montagne : ce qui t'entoure est à la fois beau, un poil effrayant, enclin à te rendre fécond en pensées de toute nature mais avant tout, ces paysages te dépassent complètement ... Pendant ce temps passé à vagabonder joyeusement, sans que tu t'en rendes pleinement compte, tu côtoies une faune qui te semble à la fois sauvage et familière ("Sun bear, oh honey bear...") ,tu passes par des phases où tu n'arrives pas à aligner trois pensées ou trois paroles cohérentes alors que ton corps et ton esprit gambadaient tels des chamois dans la montée précédente (ah, cet implacable "Young" qui s'étire sur de longues minutes... et un peu plus loin ce sournois 'Sunray' qui te travaille au corps !) puis la peur d'être surpris par un orage (le combo "Lil' Joy" / "With Age") que rien ne laissait présager s'empare de toi... On est dans cette magie propre à la montagne: chaque sommet conquis de haute lutte livre un panorama à couper le souffle... Sans compter que les infos communiquées par le guide deviennent de plus en plus barrées au fur et à mesure que le trek progresse ("I turn, I turn to see her, we pass.", "There are others, others just like me... It has come to this.", entre autres...)
Bilan des courses: que ce soit sur un tempo lent ou rapide, My Disco a su pondre un bloc de musique vaste et sibylline à souhait en sublimant l'essence du rock: guitare-basse-batterie enregistrés puis mixés sans trace d'effets "spectaculaires ou grandiloquents". Parce que rock peut également se traduire par "pure caillasse" et égratigner l'auditeur tout en jouissant d'un pouvoir de séduction durable pour qui n'éprouve aucune peur à saigner les disques...
Come on, Little Joy !
Ce premier aperçu pour le moins intrigant donne le ton du disque à venir: chaleur, gravité et surtout de magnifiques tableaux dont on contemple la majesté au point d'en être submergé comme lors ces folles après-midi de marche en plein cagnard dans la montagne : ce qui t'entoure est à la fois beau, un poil effrayant, enclin à te rendre fécond en pensées de toute nature mais avant tout, ces paysages te dépassent complètement ... Pendant ce temps passé à vagabonder joyeusement, sans que tu t'en rendes pleinement compte, tu côtoies une faune qui te semble à la fois sauvage et familière ("Sun bear, oh honey bear...") ,tu passes par des phases où tu n'arrives pas à aligner trois pensées ou trois paroles cohérentes alors que ton corps et ton esprit gambadaient tels des chamois dans la montée précédente (ah, cet implacable "Young" qui s'étire sur de longues minutes... et un peu plus loin ce sournois 'Sunray' qui te travaille au corps !) puis la peur d'être surpris par un orage (le combo "Lil' Joy" / "With Age") que rien ne laissait présager s'empare de toi... On est dans cette magie propre à la montagne: chaque sommet conquis de haute lutte livre un panorama à couper le souffle... Sans compter que les infos communiquées par le guide deviennent de plus en plus barrées au fur et à mesure que le trek progresse ("I turn, I turn to see her, we pass.", "There are others, others just like me... It has come to this.", entre autres...)
Bilan des courses: que ce soit sur un tempo lent ou rapide, My Disco a su pondre un bloc de musique vaste et sibylline à souhait en sublimant l'essence du rock: guitare-basse-batterie enregistrés puis mixés sans trace d'effets "spectaculaires ou grandiloquents". Parce que rock peut également se traduire par "pure caillasse" et égratigner l'auditeur tout en jouissant d'un pouvoir de séduction durable pour qui n'éprouve aucune peur à saigner les disques...
Come on, Little Joy !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Takichan |
L'album est d'abord sorti en octobre 2010, mais uniquement en Australie sous le label Shock.
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