My Disco
Environment |
Label :
Downwards |
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Cinquième album sur le label anglais Downwards du trio australien. Il a été enregistré en Allemagne et se nomme Environnment. Une pochette noir avec un genre de monolithe abstrait, pas de texte.
Le groupe avait débuté au début des années 2000, rapidement sous la houlette de Steve Albini en signant des albums de punk-rock minimaliste un peu autistes et puis avec leur Little Joy, ils avaient vraiment trouvé une formule originale : ligne de guitare et de basse répétitives et c'est la batterie qui créait variations et mélodies. Je garde un souvenir ému de leur prestation live de l'époque tendue à l'extrême et qui s'achève par un solo de batterie d'une virtuosité incroyable...
Avec Severe, album précédent de 2015, le groupe était parti vers quelque chose d'encore plus sombre et dérangeant...
Environment, enregistré au studio d'Einstürzende Neubauten enfonce encore le groupe dans la noirceur. La musique devient pratiquement abstraite. C'est une sorte de drone organique et déconstruit. La batterie se transforme en percussions. Elle n'est plus vraiment jouée mais frottée ou raclée à la manière de leur compatriotes de Sky Needle. Une note de guitare et de basse est samplée et étirée pour laisser cette texture mouvante tourner en rond dans la pièce. Ici, les musiciens renoncent à jouer de la musique avec leurs instruments mais les utilisent pour créer des sons.
Et puis au milieu il y a "Rival Color" rythmique tribale, chant d'outre tombe et tension extrême ! Ou cette paisible fin d'album sous la pluie.
C'est toujours angoissant de voir des musiciens tourner le dos à la musique. Y aura-t-il un après ?
Le groupe avait débuté au début des années 2000, rapidement sous la houlette de Steve Albini en signant des albums de punk-rock minimaliste un peu autistes et puis avec leur Little Joy, ils avaient vraiment trouvé une formule originale : ligne de guitare et de basse répétitives et c'est la batterie qui créait variations et mélodies. Je garde un souvenir ému de leur prestation live de l'époque tendue à l'extrême et qui s'achève par un solo de batterie d'une virtuosité incroyable...
Avec Severe, album précédent de 2015, le groupe était parti vers quelque chose d'encore plus sombre et dérangeant...
Environment, enregistré au studio d'Einstürzende Neubauten enfonce encore le groupe dans la noirceur. La musique devient pratiquement abstraite. C'est une sorte de drone organique et déconstruit. La batterie se transforme en percussions. Elle n'est plus vraiment jouée mais frottée ou raclée à la manière de leur compatriotes de Sky Needle. Une note de guitare et de basse est samplée et étirée pour laisser cette texture mouvante tourner en rond dans la pièce. Ici, les musiciens renoncent à jouer de la musique avec leurs instruments mais les utilisent pour créer des sons.
Et puis au milieu il y a "Rival Color" rythmique tribale, chant d'outre tombe et tension extrême ! Ou cette paisible fin d'album sous la pluie.
C'est toujours angoissant de voir des musiciens tourner le dos à la musique. Y aura-t-il un après ?
Très bon 16/20 | par Naum |
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