Dredg
Catch Without Arms |
Label :
Interscope |
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Après un album comme El Cielo, Dredg se devait de confirmer. Même si la renommée du groupe n'avait pas encore traversé l'Atlantique, le groupe s'était constitué un solide mouvement de suiveurs, critiques en tête, qui attendaient ce Catch Without Arms avec impatience. Trois ans d'attente pour découvrir ce nouveau Dredg, ou ce Dredg nouveau.
Car le ton a changé. L'album se veut plus direct que son prédécesseur. Produit par Terry Date (Soundgarden, Pantera, etc.), sur des arrangement de Chris DeGarmo (Queensrÿche), la cour des grands en somme, Catch Without Arms fait davantage dans le connu, parfois même dans le convenu, mais la touche Dredg reste toujours présente. Cette touche, déjà rencontrée sur El Cielo, c'est le sentiment qu'il y a un problème dans chaque morceau, un truc qui ne sonne pas comme il devrait, puis qui devient évident. Chaque morceau, bien que davantage formaté, est une pièce originale, très travaillée, avec une vraie richesse musicale.
A retenir surtout deux excellents morceaux, "El Choque", hymne hispanisant hyper-rythmé, et "Bug Eyes", le single rock imparable. Si le reste n'atteint jamais ce niveau, l'ensemble reste de très bonne facture. On dira simplement que Dredg a fait mieux avant, fera mieux après, mais fait mieux que beaucoup d'autres. Et c'est déjà pas mal.
Car le ton a changé. L'album se veut plus direct que son prédécesseur. Produit par Terry Date (Soundgarden, Pantera, etc.), sur des arrangement de Chris DeGarmo (Queensrÿche), la cour des grands en somme, Catch Without Arms fait davantage dans le connu, parfois même dans le convenu, mais la touche Dredg reste toujours présente. Cette touche, déjà rencontrée sur El Cielo, c'est le sentiment qu'il y a un problème dans chaque morceau, un truc qui ne sonne pas comme il devrait, puis qui devient évident. Chaque morceau, bien que davantage formaté, est une pièce originale, très travaillée, avec une vraie richesse musicale.
A retenir surtout deux excellents morceaux, "El Choque", hymne hispanisant hyper-rythmé, et "Bug Eyes", le single rock imparable. Si le reste n'atteint jamais ce niveau, l'ensemble reste de très bonne facture. On dira simplement que Dredg a fait mieux avant, fera mieux après, mais fait mieux que beaucoup d'autres. Et c'est déjà pas mal.
Bon 15/20 | par Sinoc |
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