Revolting Cocks
Sex-O Olympic-O |
Label :
Megaforce / 13th Planet |
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Autant Revolting Cocks était un groupe rafraîchissant dans les années 90, autant je m'interroge fortement sur sa capacité à évoluer au cours des vingt années qui ont suivi. Les RevCo, ça fait plus branchouille, ont sûrement été obligés de muter, du fait même du turn over constant chez les musiciens et de l'évolution du genre. C'est donc parti pour ce Sex-O Olympic-O. Déjà, la pochette est réussie, dans la veine du cinéma de Tarantino ou encore des travaux de White Zombie ou de Notre Dame dans un genre plus vampirique. Cela ne veut pas dire que l'album est bon, mais on peut au moins le laisser traîner sur sa table basse sans se payer la honte.
En revanche, c'est sûr que musicalement, on n'a plus du tout affaire au même groupe, et c'est bien dommage. Les penchants de Jourgensen pour un rock de biker sont ici prépondérants, la majorité des titres semble être formatée pour un passage radio, tant en termes de durée que d'accessibilité, et surtout je ne retrouve plus l'identité initiale du concept. Je pense trop souvent à du Marylin Manson post "Antichrist Superstar", à cause de la voix ("Robo Banditos"), des gros refrains américains ("The Red Parrot", mais je pourrais citer tous les titres) et du mélange plus vraiment original de sonorités électros et de grosses guitares. Pour faire clair et net, je ne me retrouve pas du tout dans cette musique qui s'adresse à un public principalement adolescent et qui n'a plus rien de subversif.
Bien heureusement, certaines compositions sortent du lot : "Touch Screen" et son côté new wave, ou encore l'excellent "I Am Not Gay" qui renoue avec les racines électros de RevCo, le gros son en plus et le kitch parodique en moins. Selon moi, les morceaux phare de "Sex-O Olympic-O".
Qu'on ne se méprenne pas, il s'agit là d'un bon album pour peu que l'on accroche à ce style de rock moderne, un peu trash dans l'esprit, graisseux sous les doigts et qui évoque des filles en mini-short de jean et débardeur blanc nettoyant un pare-brise, les tétons dressés. En tant que B.O., cela ferait un truc très honorable, d'autant que les références à la série B, voire Z, sont nombreuses, "Lewd Ferrigno" notamment, et son final hyper brutal.
Moi, j'ai comme l'impression d'avoir passé l'âge...
En revanche, c'est sûr que musicalement, on n'a plus du tout affaire au même groupe, et c'est bien dommage. Les penchants de Jourgensen pour un rock de biker sont ici prépondérants, la majorité des titres semble être formatée pour un passage radio, tant en termes de durée que d'accessibilité, et surtout je ne retrouve plus l'identité initiale du concept. Je pense trop souvent à du Marylin Manson post "Antichrist Superstar", à cause de la voix ("Robo Banditos"), des gros refrains américains ("The Red Parrot", mais je pourrais citer tous les titres) et du mélange plus vraiment original de sonorités électros et de grosses guitares. Pour faire clair et net, je ne me retrouve pas du tout dans cette musique qui s'adresse à un public principalement adolescent et qui n'a plus rien de subversif.
Bien heureusement, certaines compositions sortent du lot : "Touch Screen" et son côté new wave, ou encore l'excellent "I Am Not Gay" qui renoue avec les racines électros de RevCo, le gros son en plus et le kitch parodique en moins. Selon moi, les morceaux phare de "Sex-O Olympic-O".
Qu'on ne se méprenne pas, il s'agit là d'un bon album pour peu que l'on accroche à ce style de rock moderne, un peu trash dans l'esprit, graisseux sous les doigts et qui évoque des filles en mini-short de jean et débardeur blanc nettoyant un pare-brise, les tétons dressés. En tant que B.O., cela ferait un truc très honorable, d'autant que les références à la série B, voire Z, sont nombreuses, "Lewd Ferrigno" notamment, et son final hyper brutal.
Moi, j'ai comme l'impression d'avoir passé l'âge...
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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