Jef Barbara
Contamination |
Label :
Tricatel |
||||
Que penser d'un type qui avouer puiser ses influences dans le Faith de Georges Michael? D'un type qui met du rimmel & qui ne jure que par le tube?
Contamination, premier album de Jef Barbara (dernière signature du label de Burgalat) peut surprendre, voire agacer au premier abord.Mais pour peu qu'on se laisse prendre à son petit jeu, à son côté maniéré, que l'on l'écoute sans vraiment d'apréhension (même si Georges Michael quand même...), on se trouve en présence de dix petits tubes en puissance, fortement 80's, 70's même par moment (le psyché-glam "Flight 777"), il réussit à distiller ses chansons à fort caractère sexuel, 10 petites circonvolutions attachantes autour d'un seul & même thème, comme dans 'Sébastien" ou l'amour unilatéral ; qu'il décrit comme une 'Histoire de moeurs trilatérale, Complications polygonales', ou bien les "Caresses Interdites" décrivant l'attirance pour un corps endormi, il excelle à entourer ses mots judicieux de ritournelles électropop (l'excellent "les homosexuelles") une certaine idée de la naïveté à double sens (forcément) avec un sens aigu de la mise en valeur par les beats & les mélodies égrénés au synthé. Un voyage empli de nostalgie, sans pour autant tomber dans le kitsch (le fabuleux "Cocaine Love", le génial "Wild Boys" & ses guitares sorties du Purple Rain de Prince, avec ce couplet :
'I thought most dreams
Were better than reality
Yet you & me
It's real, it's now, it's wow, it's ahh
I can't say no'
Joliment désuet, toujours assumé, cette contamination n'a pas fini de s'étendre...
Contamination, premier album de Jef Barbara (dernière signature du label de Burgalat) peut surprendre, voire agacer au premier abord.Mais pour peu qu'on se laisse prendre à son petit jeu, à son côté maniéré, que l'on l'écoute sans vraiment d'apréhension (même si Georges Michael quand même...), on se trouve en présence de dix petits tubes en puissance, fortement 80's, 70's même par moment (le psyché-glam "Flight 777"), il réussit à distiller ses chansons à fort caractère sexuel, 10 petites circonvolutions attachantes autour d'un seul & même thème, comme dans 'Sébastien" ou l'amour unilatéral ; qu'il décrit comme une 'Histoire de moeurs trilatérale, Complications polygonales', ou bien les "Caresses Interdites" décrivant l'attirance pour un corps endormi, il excelle à entourer ses mots judicieux de ritournelles électropop (l'excellent "les homosexuelles") une certaine idée de la naïveté à double sens (forcément) avec un sens aigu de la mise en valeur par les beats & les mélodies égrénés au synthé. Un voyage empli de nostalgie, sans pour autant tomber dans le kitsch (le fabuleux "Cocaine Love", le génial "Wild Boys" & ses guitares sorties du Purple Rain de Prince, avec ce couplet :
'I thought most dreams
Were better than reality
Yet you & me
It's real, it's now, it's wow, it's ahh
I can't say no'
Joliment désuet, toujours assumé, cette contamination n'a pas fini de s'étendre...
Bon 15/20 | par X_Lok |
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