Mina May
Everything Was Beautiful & Nothing Hurt |
Label :
Pacinist |
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"Approchez, Approchez ! N'ayez pas peur, ils ne sont là que pour votre plaisir, vous divertir, & vous faire gouter leur délicieuse musique!"
Une musique surprenante, inclassable, qui vous prend la main dès les premières secondes sans jamais vous lâcher, ils vous guident dans leur monde, un univers constellé de volutes synthétiques, de tambourins burinés par les larsens, sans bien sur jamais oublier d'être original, chose précieuse en ces temps de revival en tout genre. Doucement on sent leur son couler dans nos veines, dans nos gorges, on se sent agressés ("Visitor") mais l'impression ne dure guère, une espèce de krautrock vous ensorcèle, vous hypnotise de bout en bout. Les shamans ou autres sorciers vaudous ne sont jamais loin, faisant parfois penser au rock disciplinaire cher à Turzi, mais joué par des enfants terribles ("Think Twice"), une hargne tribale incitant presque à chercher des vierges pour jouer aux sacrifices insouciants comme on joue au docteur dans la prime enfance, associant de belle manière la surprise de la découverte, l'amour du vice (ou l'inverse).
Le groupe nous laisse tout le temps sur le qui-vive, on attend (im)patiemment le prochain accident, la cassure rythmique suivante, sans pour autant se désintéresser du moment présent, ce qui est une véritable prouesse en soi. Un "Rising Sun" qui prouverait à plus d'un que Wu Lyf joue vraiment une catégorie en dessous (même si il n'y a plus vraiment de preuve à fournir à ce niveau là) ; les boucles d'arpeggiator n'ont aucun secret pour eux, la transe motorik non plus... Pendant le couple final "After the Storm/In The Turmoil" en sent cette main chaude nous lâcher, on n'a plus vraiment besoin d'elle, aucune sensation de solitude, de perdition. On en redemande presque, vite le remettre dès le début, ressentir une nouvelle fois les attaques teutonnes de "The Seven Spirits"...
Mina May, pseudo emprunté à une hardeuse obsolète, pour une musique qui rend accro, pas élitiste pour un sou, mais ô combien passionnée.
Une musique surprenante, inclassable, qui vous prend la main dès les premières secondes sans jamais vous lâcher, ils vous guident dans leur monde, un univers constellé de volutes synthétiques, de tambourins burinés par les larsens, sans bien sur jamais oublier d'être original, chose précieuse en ces temps de revival en tout genre. Doucement on sent leur son couler dans nos veines, dans nos gorges, on se sent agressés ("Visitor") mais l'impression ne dure guère, une espèce de krautrock vous ensorcèle, vous hypnotise de bout en bout. Les shamans ou autres sorciers vaudous ne sont jamais loin, faisant parfois penser au rock disciplinaire cher à Turzi, mais joué par des enfants terribles ("Think Twice"), une hargne tribale incitant presque à chercher des vierges pour jouer aux sacrifices insouciants comme on joue au docteur dans la prime enfance, associant de belle manière la surprise de la découverte, l'amour du vice (ou l'inverse).
Le groupe nous laisse tout le temps sur le qui-vive, on attend (im)patiemment le prochain accident, la cassure rythmique suivante, sans pour autant se désintéresser du moment présent, ce qui est une véritable prouesse en soi. Un "Rising Sun" qui prouverait à plus d'un que Wu Lyf joue vraiment une catégorie en dessous (même si il n'y a plus vraiment de preuve à fournir à ce niveau là) ; les boucles d'arpeggiator n'ont aucun secret pour eux, la transe motorik non plus... Pendant le couple final "After the Storm/In The Turmoil" en sent cette main chaude nous lâcher, on n'a plus vraiment besoin d'elle, aucune sensation de solitude, de perdition. On en redemande presque, vite le remettre dès le début, ressentir une nouvelle fois les attaques teutonnes de "The Seven Spirits"...
Mina May, pseudo emprunté à une hardeuse obsolète, pour une musique qui rend accro, pas élitiste pour un sou, mais ô combien passionnée.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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