Mr Oizo
Stade 2 |
Label :
Ed Banger |
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Après l'ambitieux Lambs Anger & son fameux "Positif" (qui nous disait en substance 'vous êtes des animaux/vous allez crever'), et la b.o. de Rubber en collaboration avec Gaspard "big moustache" Auger de Justice, Quentin Dupieux est de retour avec Stade 2, qui démontre qu'on partage le même amour pour Gérard Holtz (pas Pierre Sled non, faut pas déconner non plus) L'artwork est très classe, souvenez vous de la sublime pochette hommage à Bunuel, ou celle de Stunt, avec ce moustachu & son ghetto blaster sur l'épaule)... Pochette surréaliste encore une fois, un homme sans cuisse regarde une piscine...bon, l'analyse d'image fixe n'étant pas le but ici, on laissera ça à d'autres.
Après une courte intro nous expliquant (ou pas) l'album & son contenu, on entre directement dans le vif du sujet avec un "Camelfuck" déstructuré à souhait, empli de bips, de clicks, de breaks, on retrouve le coté improbable de ces non-morceaux si chers à Mr Oizo, pour doit en déconcerter plus d'un!
Toujours ces sons ultra cheap, cette construction qui n'appartient qu'à lui, cette espèce de science de groove malgré tout, ses vraies fausses montées camouflées sous l'avalanche de blips 8 bits, ("Douche Beat" & "Datsun", parfait combo irrésistible). Une ligne de basse qui vrille le crâne, aucun point de repère, on est noyé sous les assauts de la boite à rythme ("Ska", "Cheree", "France 7") "Oral Sax" aux rythmes littéralement déchirés, avec ce saxo midi de toute beauté (relative). On retrouve les courtes plages avec ses voix atonales féminines déjà présentes sur Lambs Anger ("Edn", ) ou sans (l'excellent break "Pompe", quasi Autechrien) "Stade 2" ténébreux morceau en droite lignée d'"Analog Worm Attack". "Druide" titre sans fond avec ses samples superposés à rendre malade n'importe quel type un peu trop perché, pour ensuite se raccrocher à une sorte de hip hop vicieux & vicié.
Un album court (à peine plus de 30 minutes),qui comblera les addicts du volatile sans plumes, mais qui déstabilisera la plupart des autres j'en suis persuadé.
rien de consensuel, rien de putassier, rien de facile, un très bon Mr Oizo, qui décidément fait un parcours sans faute depuis plus de 10 ans.
Après une courte intro nous expliquant (ou pas) l'album & son contenu, on entre directement dans le vif du sujet avec un "Camelfuck" déstructuré à souhait, empli de bips, de clicks, de breaks, on retrouve le coté improbable de ces non-morceaux si chers à Mr Oizo, pour doit en déconcerter plus d'un!
Toujours ces sons ultra cheap, cette construction qui n'appartient qu'à lui, cette espèce de science de groove malgré tout, ses vraies fausses montées camouflées sous l'avalanche de blips 8 bits, ("Douche Beat" & "Datsun", parfait combo irrésistible). Une ligne de basse qui vrille le crâne, aucun point de repère, on est noyé sous les assauts de la boite à rythme ("Ska", "Cheree", "France 7") "Oral Sax" aux rythmes littéralement déchirés, avec ce saxo midi de toute beauté (relative). On retrouve les courtes plages avec ses voix atonales féminines déjà présentes sur Lambs Anger ("Edn", ) ou sans (l'excellent break "Pompe", quasi Autechrien) "Stade 2" ténébreux morceau en droite lignée d'"Analog Worm Attack". "Druide" titre sans fond avec ses samples superposés à rendre malade n'importe quel type un peu trop perché, pour ensuite se raccrocher à une sorte de hip hop vicieux & vicié.
Un album court (à peine plus de 30 minutes),qui comblera les addicts du volatile sans plumes, mais qui déstabilisera la plupart des autres j'en suis persuadé.
rien de consensuel, rien de putassier, rien de facile, un très bon Mr Oizo, qui décidément fait un parcours sans faute depuis plus de 10 ans.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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