Panic! At The Disco
Vices & Virtues |
Label :
Decaydance |
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Ceux qui avaient su apprécier à sa juste valeur le deuxième effort de Panic ! At The Disco - Pretty Odd- sorti en 2008, pouvaient à priori se réjouir d'enfin entendre la suite des aventures de ce jeune groupe pour le moins prometteur. Enfin, se réjouir, pas tant que ça puisque quelques mois avant l'annonce de ce troisième opus, nous apprenions les départs de Ryan Ross, guitariste et Jon Walke, bassiste. Deux éléments qui avaient eu une influence essentielle dans la composition de Pretty Odd et qui ne semblaient plus en accord avec les autres membres quant à l'orientation artistique future du groupe. On pouvait donc légitimement se montrer pessimiste quand à ce Vices & Virtues, à raison d'ailleurs.
En effet, dès la première piste, "The Ballad Of Mona Lisa" (qui n'en est pas une d'ailleurs), accessoirement premier single de l'album, on comprend que le Panic ! At The Disco nouvelle version a clairement laissé tomber la pop de Pretty Odd pour faire le choix d'un rock mainstream vaguement original.
Tout au long de ce disque, on sent une volonté de garder les éléments qui ont fait la particularité de P !ATD tout en choisissant clairement une orientation radio-friendly assez gerbante.
On peut certes sonner "commercial" sans être dénué d'intérêt pour autant, mais pour le coup, la démarche parait clairement intéressée, comme pour effacer un Pretty Odd qui n'avait pas ratissé un aussi large public que "A Fever You Can't Sweat Out". Car on a beau nous mettre des claviers et des cordes par-ci par là, contrairement au disque précédent, cela s'apparente ici davantage à du camouflage qu'à une vraie plus-value pour les morceaux. Les chansons sont pauvres et bien peu inspirées niveau paroles (vive les "ohohoh" et les "heyheyhey"). Alors bien sur, la voix de Brendan Urie pourra toujours faire son petit effet, et on pourra tout de même souligner quelques bonnes idées ponctuelles sur des titres comme "The Calendar" ou "Sarah Smiles". Le titre de conclusion, "Nearly Witches", est même plutôt réussi en dépit d'une intro en français qui en fera frémir plus d'un.
Dans l'ensemble cependant, on trouvera difficilement des circonstances atténuantes à un album sans âme et pénible pendant plus de la moitié de sa durée.
En perdant Ryan Ross, Panic ! At The Disco a également laissé filer une très grande partie de son talent. En entendant ce qu'ont fait les deux membres originels restant, on comprend mieux les divergences qui ont pu naitre au moment de songer à la succession de Pretty Odd. Panic ! At The Disco, souvent associé de manière exagérée aux formations type Fall Out Boy et consorts, avait déjà de nombreux détracteurs.
En 2008 pourtant, le groupe méritait vraiment autre chose que les railleries dont il était souvent victime. En 2011, ceux qui se foutaient de leur gueule depuis des années auront enfin une bonne raison de le faire.
En effet, dès la première piste, "The Ballad Of Mona Lisa" (qui n'en est pas une d'ailleurs), accessoirement premier single de l'album, on comprend que le Panic ! At The Disco nouvelle version a clairement laissé tomber la pop de Pretty Odd pour faire le choix d'un rock mainstream vaguement original.
Tout au long de ce disque, on sent une volonté de garder les éléments qui ont fait la particularité de P !ATD tout en choisissant clairement une orientation radio-friendly assez gerbante.
On peut certes sonner "commercial" sans être dénué d'intérêt pour autant, mais pour le coup, la démarche parait clairement intéressée, comme pour effacer un Pretty Odd qui n'avait pas ratissé un aussi large public que "A Fever You Can't Sweat Out". Car on a beau nous mettre des claviers et des cordes par-ci par là, contrairement au disque précédent, cela s'apparente ici davantage à du camouflage qu'à une vraie plus-value pour les morceaux. Les chansons sont pauvres et bien peu inspirées niveau paroles (vive les "ohohoh" et les "heyheyhey"). Alors bien sur, la voix de Brendan Urie pourra toujours faire son petit effet, et on pourra tout de même souligner quelques bonnes idées ponctuelles sur des titres comme "The Calendar" ou "Sarah Smiles". Le titre de conclusion, "Nearly Witches", est même plutôt réussi en dépit d'une intro en français qui en fera frémir plus d'un.
Dans l'ensemble cependant, on trouvera difficilement des circonstances atténuantes à un album sans âme et pénible pendant plus de la moitié de sa durée.
En perdant Ryan Ross, Panic ! At The Disco a également laissé filer une très grande partie de son talent. En entendant ce qu'ont fait les deux membres originels restant, on comprend mieux les divergences qui ont pu naitre au moment de songer à la succession de Pretty Odd. Panic ! At The Disco, souvent associé de manière exagérée aux formations type Fall Out Boy et consorts, avait déjà de nombreux détracteurs.
En 2008 pourtant, le groupe méritait vraiment autre chose que les railleries dont il était souvent victime. En 2011, ceux qui se foutaient de leur gueule depuis des années auront enfin une bonne raison de le faire.
Sans intérêt 8/20 | par Billyjoe |
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