Das Ich
Anti'christ |
Label :
Massacre |
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Reprenant une décennie plus tard la thématique religieuse et nietzschéenne de Die Propheten, Das Ich entame le vingt-et-unième siècle avec un Anti'christ proposant tout ce que le duo sait faire de meilleur, la griffe de l'expérience en plus.
Les orchestrations sont renforcées, constat évident sur les deux premières chansons "Engel" et "Heimzeit", les pulsions EBM sont plus étoffées, ceci n'étant pas que du simple fait des avancées technologiques. La maîtrise des machines est totale, le chant ample et puissant de Stéfan renforçant la magnificence de chacune des compositions.
Peut-être plus "dansant" que par le passé du fait du renforcement des rythmiques, parfois à la limite du tribalisme ("Vater"), Anti'christ n'en est pas pour autant plus abordable, et ce en dépit de ce sens unique de la mélodie. En effet, l'aspect industriel accru rend l'écoute de certains titres ("Tor zur Hölle" par exemple) assez éprouvante tant la tension y est constante.
Certains instrumentaux me rappellent à l'occasion le Nine Inch Nails de "The Fragile" (la musique de "Garten Eden" et "Der uchte Tag" ), mais les comparaisons ne vont jamais très loin, Das Ich ne ressemblant au final qu'à lui-même.
Cela dit, par goût personnel, j'ai tendance à préférer les structures plus dépouillées des efforts précédents. En effet, l'accumulation de strates sonores confine parfois à l'indigestion, bien que la possibilité que mon matériel stéréo soit fautif n'est pas à écarter. Une telle opulence mérite du haut de gamme pour être fidèlement retranscrite.
Difficile néanmoins de dire du mal de Das Ich qui offre avec Anti'christ un de ses meilleurs albums et qui confirme son statut d'intouchable.
Les orchestrations sont renforcées, constat évident sur les deux premières chansons "Engel" et "Heimzeit", les pulsions EBM sont plus étoffées, ceci n'étant pas que du simple fait des avancées technologiques. La maîtrise des machines est totale, le chant ample et puissant de Stéfan renforçant la magnificence de chacune des compositions.
Peut-être plus "dansant" que par le passé du fait du renforcement des rythmiques, parfois à la limite du tribalisme ("Vater"), Anti'christ n'en est pas pour autant plus abordable, et ce en dépit de ce sens unique de la mélodie. En effet, l'aspect industriel accru rend l'écoute de certains titres ("Tor zur Hölle" par exemple) assez éprouvante tant la tension y est constante.
Certains instrumentaux me rappellent à l'occasion le Nine Inch Nails de "The Fragile" (la musique de "Garten Eden" et "Der uchte Tag" ), mais les comparaisons ne vont jamais très loin, Das Ich ne ressemblant au final qu'à lui-même.
Cela dit, par goût personnel, j'ai tendance à préférer les structures plus dépouillées des efforts précédents. En effet, l'accumulation de strates sonores confine parfois à l'indigestion, bien que la possibilité que mon matériel stéréo soit fautif n'est pas à écarter. Une telle opulence mérite du haut de gamme pour être fidèlement retranscrite.
Difficile néanmoins de dire du mal de Das Ich qui offre avec Anti'christ un de ses meilleurs albums et qui confirme son statut d'intouchable.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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