Grinderman
Grinderman 2 |
Label :
Mute |
||||
"Mickey Mouse & The Good Bye Man" Cette déflagration débute ce nouvel album de Grinderman. Autant pour les oeuvres de Nick Cave & The Bad Seeds, on peut dire sans se tromper qu'il s'agit des oeuvres de Nick, autant là il s'agit vraiment d'un travail collectif. De son propre aveu, Nick ne compose plus seul dans ce cadre, Grinderman est une récréation bruyante pour l'australien qui arbore fièrement une gracieuse moustache.
Déflagration est vraiment le terme qui correspond à ce premier titre, mais il sied aussi à tout l'album, tant il est empreint d'une violence toute contenue, mais pas dénué de sentiments non plus... On sent qu'ils rongent leur frein par moment ("Worm Tamer"), mais même dans les morceaux les plus...sages, ça sent le vice à plein nez ("Heathen Child"), la sueur rance, voire le graillon (facile je sais, pour un morceau se nommant "Kitchenette"). On sent le groupe plus libre, davantage enclin à tester des choses, joindre même quelques samples à ce blues poisseux ("Worm Tamer") un véritable road-movie que ce deuxième album, nous offrant en générique de fin ce superbe "Bellringer Blues", abreuvé d'orgue et de tambourin...
Bunny Munro est mort, mais il revient prendre sa bagnole à travers des chemins de traverse, et l'on meurt d'envie de se trouver sur sa route, autostoppeur paumé, la peur au ventre, mais avec une telle envie de grimper à ses côtés....
Déflagration est vraiment le terme qui correspond à ce premier titre, mais il sied aussi à tout l'album, tant il est empreint d'une violence toute contenue, mais pas dénué de sentiments non plus... On sent qu'ils rongent leur frein par moment ("Worm Tamer"), mais même dans les morceaux les plus...sages, ça sent le vice à plein nez ("Heathen Child"), la sueur rance, voire le graillon (facile je sais, pour un morceau se nommant "Kitchenette"). On sent le groupe plus libre, davantage enclin à tester des choses, joindre même quelques samples à ce blues poisseux ("Worm Tamer") un véritable road-movie que ce deuxième album, nous offrant en générique de fin ce superbe "Bellringer Blues", abreuvé d'orgue et de tambourin...
Bunny Munro est mort, mais il revient prendre sa bagnole à travers des chemins de traverse, et l'on meurt d'envie de se trouver sur sa route, autostoppeur paumé, la peur au ventre, mais avec une telle envie de grimper à ses côtés....
Très bon 16/20 | par X_Lok |
En ligne
Au hasard Balthazar
Sondages