Patrick Wolf
Lycanthropy |
Label :
Tomlab |
||||
On pourrait comparer la vie de Patrick Wolf à un gros livre poussiéreux, écaillé aux pages cornues, chiffonnées, griffonnées ou raturées.Tel Peter Pan ou Billy Elliott ayant trop vite grandi, Wolf n'a pas eu le temps de prendre le large. . Mi-homme, mi- adolescent, des questions plein l'esprit, des réponses en suspens, un goût amer dans la bouche, blasé, à l'époque de Lycanthropy, Wolf a tout juste 20 ans. Encore tout frêle et n'ayant pas encore tout à fait confiance en lui. Lycanthropy ou un journal intime musical, récit d'une adolescence mouvementée.
Le premier chapitre de ce récit, Lycanthropy, raconte un passé fait de doutes, de questions, de déceptions, d'échecs mais de victoires aussi. Oui, car Wolf est un barde du XXIème siècle, un ménestrel des temps modernes. Il nous narre des histoires, des tranches de vie, et nous fait le récit d'une Angleterre déchue ("London") et nous dépeint ainsi un univers sombre et torturé. Lycanthropy est en tout cas un immense bordel classico-electro-accoustico-pop où Wolf livre et chante sa peine à cœur ouvert. En effet, cet album est une œuvre très personnelle, difficile à apprivoiser, plutôt dur à assimiler sans connaître le personnage. Pour preuve, sur "The ChildCatcher", on assiste à sa première fois, un viol selon les paroles. L'album est, quant à lui, plutôt bien agencé. De la musique classique raffinée et subtile rencontre une électro-pop bourrine et brouillonne. Un beau barda qu'on aime découvrir et explorer à chaque écoute. Wolf excelle particulièrement bien dans le classique grâce à une sensibilité et une voix touchantes (qui n'est pas sans rappeler Zach Condon, de Beirut). Pourtant, l'électro furieuse de l'énergumène fait mouche également en livrant deux ou trois merveilleuses pistes ("Bloodbeat" et "You Can't Say No" en tête).
Patrick Wolf tire un trait sur son passé, et enferme son dernier bout d'adolescence dans ce Lycanthropy. Un album plutôt brouillon, assez inégal (surtout vers la fin) mais sincère et honorable qui mérite une attention toute particulière. Il est, selon moi, le véritable visage de Wolf qui évolue dans des maquillages et des artifices plutôt futiles. Patrick Wolf ou la chronique d'une jeunesse ...
Le premier chapitre de ce récit, Lycanthropy, raconte un passé fait de doutes, de questions, de déceptions, d'échecs mais de victoires aussi. Oui, car Wolf est un barde du XXIème siècle, un ménestrel des temps modernes. Il nous narre des histoires, des tranches de vie, et nous fait le récit d'une Angleterre déchue ("London") et nous dépeint ainsi un univers sombre et torturé. Lycanthropy est en tout cas un immense bordel classico-electro-accoustico-pop où Wolf livre et chante sa peine à cœur ouvert. En effet, cet album est une œuvre très personnelle, difficile à apprivoiser, plutôt dur à assimiler sans connaître le personnage. Pour preuve, sur "The ChildCatcher", on assiste à sa première fois, un viol selon les paroles. L'album est, quant à lui, plutôt bien agencé. De la musique classique raffinée et subtile rencontre une électro-pop bourrine et brouillonne. Un beau barda qu'on aime découvrir et explorer à chaque écoute. Wolf excelle particulièrement bien dans le classique grâce à une sensibilité et une voix touchantes (qui n'est pas sans rappeler Zach Condon, de Beirut). Pourtant, l'électro furieuse de l'énergumène fait mouche également en livrant deux ou trois merveilleuses pistes ("Bloodbeat" et "You Can't Say No" en tête).
Patrick Wolf tire un trait sur son passé, et enferme son dernier bout d'adolescence dans ce Lycanthropy. Un album plutôt brouillon, assez inégal (surtout vers la fin) mais sincère et honorable qui mérite une attention toute particulière. Il est, selon moi, le véritable visage de Wolf qui évolue dans des maquillages et des artifices plutôt futiles. Patrick Wolf ou la chronique d'une jeunesse ...
Bon 15/20 | par Final_crystal |
En ligne
342 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages