Laurie Anderson
Big Science |
Label :
Warner |
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Intemporel, n'est-il pas, donc... ? Dans les disques de zone d'ombre, toujours dans la lumière, ça ! Oeuvre culte, artiste précurseur, style fondateur, et tout ça. Laurie Anderson céans est une vieille dame, puisque ce manifeste newyorkais de musique expérimentale fête ses 30 ans mais beaucoup se battent pour qu'il soit remboursé par la sécurité sociale, depuis le temps... Souvent de toutes les discothèques bien faites, il a semblé oublié chez nos chères têtes blondes et pourtant...
Référençons : Déjà adoubée par l'underground électronique, artiste branchée de la grosse pomme, touche à tout, elle entame sa carrière de chanteuse avec ce Big Science qui n'est qu'une partie de l'œuvre maîtresse United States Part One To Four, où musique et technologie de pointe se tire la bourre.
Un obsédant riff minimaliste de vocoder doublé de cuivre ouvre l'album et c'est parti pour un trip où nulle image n'est nécessaire, laissez vous porter par le multimédia de votre imagination, essayez... Car depuis 3 décennies que nous nous fréquentons cette rondelle et moi nous avons nos habitudes.
Sur un spoken word omniprésent les 9 titres déploient d'étranges atmosphères aussi bien dans ses idées que dans ses thèmes, nous parlent d'un monde futuriste gris et aseptisé où l'être humain ne semble plus vivre que par automatisme.
Le coup du violon lancinant de "Born, Never Asked" fonctionne à tous les coups et vous restera dans la tête quelques heures durant, c'est le but. Et les 8 mn de "O Superman", sorti l'année d'avant en simple, auront même l'honneur des radios. Dans ce cas d'école, tout le monde puisera à la source, souvent samplé par les artistes hip hop.
Disque de matin de brume, une fois de plus loin du rock que pratique son mari Reed Lou, Laurie ouvre la voie, royale par cet album hypnotisant et toujours moderne. Bravissimo !
Référençons : Déjà adoubée par l'underground électronique, artiste branchée de la grosse pomme, touche à tout, elle entame sa carrière de chanteuse avec ce Big Science qui n'est qu'une partie de l'œuvre maîtresse United States Part One To Four, où musique et technologie de pointe se tire la bourre.
Un obsédant riff minimaliste de vocoder doublé de cuivre ouvre l'album et c'est parti pour un trip où nulle image n'est nécessaire, laissez vous porter par le multimédia de votre imagination, essayez... Car depuis 3 décennies que nous nous fréquentons cette rondelle et moi nous avons nos habitudes.
Sur un spoken word omniprésent les 9 titres déploient d'étranges atmosphères aussi bien dans ses idées que dans ses thèmes, nous parlent d'un monde futuriste gris et aseptisé où l'être humain ne semble plus vivre que par automatisme.
Le coup du violon lancinant de "Born, Never Asked" fonctionne à tous les coups et vous restera dans la tête quelques heures durant, c'est le but. Et les 8 mn de "O Superman", sorti l'année d'avant en simple, auront même l'honneur des radios. Dans ce cas d'école, tout le monde puisera à la source, souvent samplé par les artistes hip hop.
Disque de matin de brume, une fois de plus loin du rock que pratique son mari Reed Lou, Laurie ouvre la voie, royale par cet album hypnotisant et toujours moderne. Bravissimo !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Raoul vigil |
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