Carl Barât
Carl Barât |
Label :
Arcady |
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Le problème de cette pochette, ce n'est pas que Carl Barât ressemble comme deux gouttes de Pernod à Gad Elmaleh (Pete Doherty est bien, lui, le sosie de Paul Préboist et on en fait pas toute une histoire). Non, le problème c'est que cette pochette ressemble à un sketch de Gad Elmaleh. Et ça, c'est plutôt moche.
Après les Libertines, Carl Barât avait eu la mauvaise idée, quoique fort logique, de faire du sous-Libertines avec un groupe dont tout le monde aujourd'hui a oublié le nom. S'il avait continué ainsi, sûr que dans quelques années, personne ne se serait souvenu de son nom à lui, sauf peut-être à l'occasion d'une énième rumeur de reformation des Libertines (et encore...). Mais alors que les personnes assez sérieuses commençaient à l'enterrer, Carl Barât s'est réveillé et nous avec : un single, une chanson, une diablerie soul à la "Town Called Malice" ; débarrassé de son groupe de baltringue, l'anglais giclait d'un talent quasi-inconnu avec "Run With The Boys". Surprenant.
Une fausse piste également : aucune autre fanfaronnade cuivrée du même type sur l'album qui suivit. Histoire peut-être de montrer qu'il valait mieux qu'une moitié de Libs, Carl Barât s'est attelé à parer son talent en éventail. Trouvant chez chacune de ses influences, matière à une chanson. Là on trouve du Paul Weller (jeune comme tardif), ici du Neil Hannon (au sens propre : il a co-écrit "The Fall"), ailleurs du Damon Albarn, etc... Impression de feuilleter le who's who de la pop anglaise avec cet album. Et là est la limite, évidente : ça manque de caractère tout ça, d'identité propre. Mon chien a plus de personnalité (et lui peut se lécher les couilles, ce dont n'est sans doute pas capable Carl Barât). S'il se montre souvent à la hauteur, mélodiste fort capable, le songwriter agit sur cet album, plus comme une simple éponge, semblant être incapable de dépasser ses citations, d'en faire autre chose.
Quelque chose de bien plus cohérent en tout cas que cet exercice de style. Un joli, un enthousiasmant, disons-le, bien mis en valeur également par une production moderne et tapante (miam la basse bien ronde de "Je Regrette, Je Regrette", miam la batterie, miam les choeurs lyriques... ) mais qui ne demeure qu'un simple exercice de style.
Après les Libertines, Carl Barât avait eu la mauvaise idée, quoique fort logique, de faire du sous-Libertines avec un groupe dont tout le monde aujourd'hui a oublié le nom. S'il avait continué ainsi, sûr que dans quelques années, personne ne se serait souvenu de son nom à lui, sauf peut-être à l'occasion d'une énième rumeur de reformation des Libertines (et encore...). Mais alors que les personnes assez sérieuses commençaient à l'enterrer, Carl Barât s'est réveillé et nous avec : un single, une chanson, une diablerie soul à la "Town Called Malice" ; débarrassé de son groupe de baltringue, l'anglais giclait d'un talent quasi-inconnu avec "Run With The Boys". Surprenant.
Une fausse piste également : aucune autre fanfaronnade cuivrée du même type sur l'album qui suivit. Histoire peut-être de montrer qu'il valait mieux qu'une moitié de Libs, Carl Barât s'est attelé à parer son talent en éventail. Trouvant chez chacune de ses influences, matière à une chanson. Là on trouve du Paul Weller (jeune comme tardif), ici du Neil Hannon (au sens propre : il a co-écrit "The Fall"), ailleurs du Damon Albarn, etc... Impression de feuilleter le who's who de la pop anglaise avec cet album. Et là est la limite, évidente : ça manque de caractère tout ça, d'identité propre. Mon chien a plus de personnalité (et lui peut se lécher les couilles, ce dont n'est sans doute pas capable Carl Barât). S'il se montre souvent à la hauteur, mélodiste fort capable, le songwriter agit sur cet album, plus comme une simple éponge, semblant être incapable de dépasser ses citations, d'en faire autre chose.
Quelque chose de bien plus cohérent en tout cas que cet exercice de style. Un joli, un enthousiasmant, disons-le, bien mis en valeur également par une production moderne et tapante (miam la basse bien ronde de "Je Regrette, Je Regrette", miam la batterie, miam les choeurs lyriques... ) mais qui ne demeure qu'un simple exercice de style.
Bon 15/20 | par Sirius |
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