Today Is The Day
Today Is The Day / Metatron - The Descent |
Label :
This Dark Reign |
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Si ce split de Today Is The Day excite ma curiosité, c'est bien parce que je vois que Steve Austin est le producteur de Metatron, et que je me dis que j'ai là une très bonne occasion de découvrir un nouveau groupe de terroristes.
On peut passer rapidement sur les trois titres proposés par TITD car si vous avez aimé l'album "In The Eyes Of God", vous accrocherez immédiatement à "The Descent" et "The Nailing". On y retrouve cette même fureur jamais vraiment métal, jamais vraiment core mais toujours noise et abrasive au possible. Certes, le groupe se renouvelle assez peu mais son style reste unique et il compense, avec "Tabula Rasa", ce manque de prises de risques. Titre ambient glauque parsemé de grésillements, TITD dévoile une facette de sa musique qui n'apparaît que trop peu dans ses autres productions mais qui contribue, par touches plus discrètes, à faire de cette formation ce qu'elle est : une entité nuisible.
Avec "The End Of Light", Metatron frappe très fort. Le duo, qui n'est autre que l'assise rythmique de TITD (Aaron King et Clay Burns) n'utilise qu'une batterie et des basses distordues pour créer des climats tantôt hyper violents et en cela proche du groupe de Steve Austin, soit beaucoup plus orienté jazzcore dans ses structures décomplexées. C'est lourd comme du sludge, sale comme un Eyehategod, et les accalmies de "Crown Of Stars" sont réellement flippantes et malsaines.
Du coup, Metatron me bluffe totalement et parvient en deux titres à me faire oublier Austin le coléreux. Ce groupe est fortement recommandé à ceux qui aiment les trucs pesants comme un 33 tonnes, les histoires de tueurs en série et la saleté incestueuse d'une famille de bouseux du Michigan.
On peut passer rapidement sur les trois titres proposés par TITD car si vous avez aimé l'album "In The Eyes Of God", vous accrocherez immédiatement à "The Descent" et "The Nailing". On y retrouve cette même fureur jamais vraiment métal, jamais vraiment core mais toujours noise et abrasive au possible. Certes, le groupe se renouvelle assez peu mais son style reste unique et il compense, avec "Tabula Rasa", ce manque de prises de risques. Titre ambient glauque parsemé de grésillements, TITD dévoile une facette de sa musique qui n'apparaît que trop peu dans ses autres productions mais qui contribue, par touches plus discrètes, à faire de cette formation ce qu'elle est : une entité nuisible.
Avec "The End Of Light", Metatron frappe très fort. Le duo, qui n'est autre que l'assise rythmique de TITD (Aaron King et Clay Burns) n'utilise qu'une batterie et des basses distordues pour créer des climats tantôt hyper violents et en cela proche du groupe de Steve Austin, soit beaucoup plus orienté jazzcore dans ses structures décomplexées. C'est lourd comme du sludge, sale comme un Eyehategod, et les accalmies de "Crown Of Stars" sont réellement flippantes et malsaines.
Du coup, Metatron me bluffe totalement et parvient en deux titres à me faire oublier Austin le coléreux. Ce groupe est fortement recommandé à ceux qui aiment les trucs pesants comme un 33 tonnes, les histoires de tueurs en série et la saleté incestueuse d'une famille de bouseux du Michigan.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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