Toasted Heretic
Mindless Optimism |
Label :
Bananafish |
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Toasted Heretic, un de ces groupes à cheval sur les années 80 et 90's, à la carrière relativement éphémère et finalement quelque peu oublié.
Toasted Heretic sont irlandais et ça ne surprend pas. Il se démarquent de la scène anglaise par une touche de folie particulière, un lyrisme parfois exacerbé dans des envolées mélodique qu'on ne saurait pour autant qualifier de...pompeuses. Une certaine naïveté aussi, et on le devine, un sens de l'humour très présent, tapi derrière une mélancolie persistante.
Bref Toasted Heretic était un groupe à part, parmi les plus talentueux de cette époque et ce n'est par pour rien que Lenoir leur avait consacré une black session.
Mindless Optimism , leur dernier album sorti en 1993, surprend par l'alliage aussi réussi qu' inhabituel de ses ingrédients : de la pop, du rock mais aussi un zeste d'électro bruitiste, des riffs qui tireraient presque parfois vers le métal, un grain sonore quelque peu noisy comme il était en vogue à l'époque et enfin un sens de la composition parfois tortueux mais jamais démonstratif. La spontanéité semble aussi prévaloir sans pour autant exclure la maîtrise derrière un chaos apparent qui donnerait même presque au tout un petit coté garage.
Et l'effet de surprise est de rigueur tout au long d'un album qui s'avère finalement être une véritable perle rare.
Riff Rock and roll basique, quasi-métal qui emmène le tout sur "Maybe We Should Talk".
Tournure plus électro sur "Passenger Jet" au refrain bien accrocheur.
Un riff piqué à Nirvana sur "Anglepoise Park" pour enchaîner sur un nouveau refrain des plus prenants.
Avec "Lightening", on enchaîne sur un morceau au début intimiste mais qui s'emballe vite pour une course qu'on devine sans fin. Peut-être le hit de cet album. L'émotion est palpable.
On se la joue plus ouvertement sentimental, ou nostalgique sur "Here Come The New Year" dont le solo de guitare n'est pas sans évoquer...Queen. Mais le contraste avec le chant , pas totalement sorti de l'enfance permet, avec aisance, d'éviter le naufrage.
Sur "Heart attack", après un début indus et techno, on enchaîne rapidement sur un morceau de pop dance kitsch aussi inoffensif que réjouissant. Le moment de détente de l'album, avec le morceau suivant, le plus pop mais toujours enfantin "Mummy Are We There Yet". Mais les ambiances n'hésitent pas aussi à friser ouvertement le bizarre et l'inquiétant comme sur l'excellent et très post-punk "Living In My Time". Viendra ensuite le plus " baroque " aux accents grandiloquents, "Don't Tell Me We Don't Live" qui vient clore un album qu'on supposerait presque conceptuel (...) de manière magistrale.
Et au final, un relent de drôle de trip émane de cet album aussi surprenant qu'addictif, secoué par la folie de l'adolescence, quelque part entre l'innocence de l'enfance et les heures sombres de l'age adulte. Et pour un résultat tout simplement unique et...magique.
Toasted Heretic sont irlandais et ça ne surprend pas. Il se démarquent de la scène anglaise par une touche de folie particulière, un lyrisme parfois exacerbé dans des envolées mélodique qu'on ne saurait pour autant qualifier de...pompeuses. Une certaine naïveté aussi, et on le devine, un sens de l'humour très présent, tapi derrière une mélancolie persistante.
Bref Toasted Heretic était un groupe à part, parmi les plus talentueux de cette époque et ce n'est par pour rien que Lenoir leur avait consacré une black session.
Mindless Optimism , leur dernier album sorti en 1993, surprend par l'alliage aussi réussi qu' inhabituel de ses ingrédients : de la pop, du rock mais aussi un zeste d'électro bruitiste, des riffs qui tireraient presque parfois vers le métal, un grain sonore quelque peu noisy comme il était en vogue à l'époque et enfin un sens de la composition parfois tortueux mais jamais démonstratif. La spontanéité semble aussi prévaloir sans pour autant exclure la maîtrise derrière un chaos apparent qui donnerait même presque au tout un petit coté garage.
Et l'effet de surprise est de rigueur tout au long d'un album qui s'avère finalement être une véritable perle rare.
Riff Rock and roll basique, quasi-métal qui emmène le tout sur "Maybe We Should Talk".
Tournure plus électro sur "Passenger Jet" au refrain bien accrocheur.
Un riff piqué à Nirvana sur "Anglepoise Park" pour enchaîner sur un nouveau refrain des plus prenants.
Avec "Lightening", on enchaîne sur un morceau au début intimiste mais qui s'emballe vite pour une course qu'on devine sans fin. Peut-être le hit de cet album. L'émotion est palpable.
On se la joue plus ouvertement sentimental, ou nostalgique sur "Here Come The New Year" dont le solo de guitare n'est pas sans évoquer...Queen. Mais le contraste avec le chant , pas totalement sorti de l'enfance permet, avec aisance, d'éviter le naufrage.
Sur "Heart attack", après un début indus et techno, on enchaîne rapidement sur un morceau de pop dance kitsch aussi inoffensif que réjouissant. Le moment de détente de l'album, avec le morceau suivant, le plus pop mais toujours enfantin "Mummy Are We There Yet". Mais les ambiances n'hésitent pas aussi à friser ouvertement le bizarre et l'inquiétant comme sur l'excellent et très post-punk "Living In My Time". Viendra ensuite le plus " baroque " aux accents grandiloquents, "Don't Tell Me We Don't Live" qui vient clore un album qu'on supposerait presque conceptuel (...) de manière magistrale.
Et au final, un relent de drôle de trip émane de cet album aussi surprenant qu'addictif, secoué par la folie de l'adolescence, quelque part entre l'innocence de l'enfance et les heures sombres de l'age adulte. Et pour un résultat tout simplement unique et...magique.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Slowdown |
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