Black Bomb A
Speech Of Freedom |
Label :
Enrages Productions |
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Il y a des groupes qui démarrent très fort, et plus l'on avance dans leur discographie, plus on sombre dans la médiocrité. Inutile de les nommer, tout le monde a au moins un nom qui lui vient à l'esprit. Pour d'autres, c'est le phénomène inverse. Soit qu'ils ont débuté trop tôt, soit que ce sont des besogneux qui ont besoin de plus de temps et de travail pour réussir, il reste que leur style se bonifie au fil des albums et que s'il fallait ne retenir qu'une seule galette de Black Bomb A, ça serait "Speech of Freedom".
La violence a grimpé d'un cran (les passages grind de "Legalize Me", des vocaux proches du death metal) et l'on récolte enfin les fruits de la maturité. Là oui, c'est du gros metalcore bien bourrin, et pas ce truc poussif que le groupe s'évertuait à jouer, il y a la grosse patate des familles ! Bien sûr, ce type de musique passe beaucoup mieux en concert sur platine, la faute à des compositions basiques misant tout sur l'énergie déployée, mais Black Bomb A atteint une stature internationale et ils n'ont aucun complexe à nourrir.
On peut néanmoins sourire de "Mary", pro beuh, ou de ces éternels chants clairs ("Look At The Pain") qui restent définitivement exécrables, mais il y a un tel effort qui a été fourni pour hisser le niveau de jeu qu'on ne va pas chipoter. Sorte de Biohazard à la française ("Who Fucks Who"), les Parisiens ont tous les arguments pour séduire un jeune public hardcoreux et même dix ans plus tard, "Speech Of Freedom" passe encore étonnamment bien. Rien de faramineux donc, mais pour peu que l'on s'intéresse de près à la scène française, il serait dommage de passer à côté de cette formation.
Personnellement, je préfère quand même la suite de l'aventure sous le nom de No Flag...
La violence a grimpé d'un cran (les passages grind de "Legalize Me", des vocaux proches du death metal) et l'on récolte enfin les fruits de la maturité. Là oui, c'est du gros metalcore bien bourrin, et pas ce truc poussif que le groupe s'évertuait à jouer, il y a la grosse patate des familles ! Bien sûr, ce type de musique passe beaucoup mieux en concert sur platine, la faute à des compositions basiques misant tout sur l'énergie déployée, mais Black Bomb A atteint une stature internationale et ils n'ont aucun complexe à nourrir.
On peut néanmoins sourire de "Mary", pro beuh, ou de ces éternels chants clairs ("Look At The Pain") qui restent définitivement exécrables, mais il y a un tel effort qui a été fourni pour hisser le niveau de jeu qu'on ne va pas chipoter. Sorte de Biohazard à la française ("Who Fucks Who"), les Parisiens ont tous les arguments pour séduire un jeune public hardcoreux et même dix ans plus tard, "Speech Of Freedom" passe encore étonnamment bien. Rien de faramineux donc, mais pour peu que l'on s'intéresse de près à la scène française, il serait dommage de passer à côté de cette formation.
Personnellement, je préfère quand même la suite de l'aventure sous le nom de No Flag...
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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