Black Bomb A
Human Bomb |
Label :
M10 |
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Suite à leur première sortie discographique, je pensais bien ne plus jamais jeter une oreille sur les Français de Black Bomb A. Déjà parce que je trouvais ça vraiment médiocre par rapport à leurs homologues de l'époque, mais surtout parce que le groupe commençait à jouir d'une renommée que j'estimais usurpée (je sais, on a de ces idées toutes faites parfois). Aussi, c'est récalcitrant que je cédais aux conseils d'un ami qui me recommandait chaudement "Human Bomb".
Effectivement, même si je reste aujourd'hui encore hermétique à ces groupes de néo-core, il faut reconnaître à Black Bomb A d'avoir su faire évoluer sa musique, et surtout de s'être trouvé un style qui lui va comme un gant, à la croisée du néo-metal et du hardcore donc. Davantage de puissance (merci à la production sans faille de Stéphane Buriez), de vitesse, de justesse, de conviction, de mélodies non sirupeuses ("Human Circus"), avec notamment un travail intéressant effectué au niveau de l'emploi des deux chanteurs, moins caricaturaux que par le passé, même si les tentatives raggas, nombreuses, sont assez mauvaises.
Cela dit, la formation ne s'est pas totalement débarrassée de certains tics New York Style, que je persiste à trouver ridicule, comme le rapcore de gangsters des morceaux "Get Out Da Bastards" et "Police Stopped Da Way". Comparativement, je préfère encore la rage urbaine d'un vieux NTM, qui ne prétend pas sortir du Bronx et pose ses propres mots sur une réalité vécue et non pas fantasmée.
Sinon, mis à part ce léger bémol, Black Bomb A propose des titres vraiment très efficaces ("Your Enemy", "Everlast") avec des riffs solides et appliqués, mais la volonté d'intégrer systématiquement des passages mélodiques tant à rapidement lasser. Question de justesse : là où les bordelais de Nihil excelle, les Black Bomb fatiguent. Trop long, trop lourd, encore trop souvent maladroit. Peut-être est-ce moi qui en demande trop mais déjà à l'époque, je ne pouvais pas être impressionné par un truc déjà entendu cent fois ailleurs.
"Human Bomb", ok, mais le kamikaze en est encore à faire sauter de petites supérettes de province.
Effectivement, même si je reste aujourd'hui encore hermétique à ces groupes de néo-core, il faut reconnaître à Black Bomb A d'avoir su faire évoluer sa musique, et surtout de s'être trouvé un style qui lui va comme un gant, à la croisée du néo-metal et du hardcore donc. Davantage de puissance (merci à la production sans faille de Stéphane Buriez), de vitesse, de justesse, de conviction, de mélodies non sirupeuses ("Human Circus"), avec notamment un travail intéressant effectué au niveau de l'emploi des deux chanteurs, moins caricaturaux que par le passé, même si les tentatives raggas, nombreuses, sont assez mauvaises.
Cela dit, la formation ne s'est pas totalement débarrassée de certains tics New York Style, que je persiste à trouver ridicule, comme le rapcore de gangsters des morceaux "Get Out Da Bastards" et "Police Stopped Da Way". Comparativement, je préfère encore la rage urbaine d'un vieux NTM, qui ne prétend pas sortir du Bronx et pose ses propres mots sur une réalité vécue et non pas fantasmée.
Sinon, mis à part ce léger bémol, Black Bomb A propose des titres vraiment très efficaces ("Your Enemy", "Everlast") avec des riffs solides et appliqués, mais la volonté d'intégrer systématiquement des passages mélodiques tant à rapidement lasser. Question de justesse : là où les bordelais de Nihil excelle, les Black Bomb fatiguent. Trop long, trop lourd, encore trop souvent maladroit. Peut-être est-ce moi qui en demande trop mais déjà à l'époque, je ne pouvais pas être impressionné par un truc déjà entendu cent fois ailleurs.
"Human Bomb", ok, mais le kamikaze en est encore à faire sauter de petites supérettes de province.
Pas mal 13/20 | par Arno Vice |
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