Girls
Broken Dreams Club |
Label :
True Panther Sounds |
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Ça ne saute plus à la gueule. Ce qui frappait et ravissait, entre autres choses, sur leur Album, c'était toutes ces chansons contaminées par un enthousiasme de chien ravi de voir son maître, prêt malgré la stupidité d'un tel geste, à lui forniquer la jambe. Cet enthousiasme-là n'est plus.
Plus tout à fait ("Alright" remue encore la queue). Petits fous assagis, les Girls ont submergé leur Broken Dreams Club d'une grosse mélancolie gluante, allant même jusqu'à teinter certains de leur morceaux d'un ton country. Rien n'étant, faut-il le rappeler, plus déprimant que de la country (mis à part peut-être une rediff de Maigret sur Direct8). Ajoutez-y Christopher Owens en mode Julio Iglesias, jouant à s'en esquinter le palais les langoureux moroses et tout cela pourrait agacer s'il n'y avait ce brio mélodique, celui-là même qui s'attira les dithyrambes 2 ans auparavant.
Enluminées notamment par de belles charges de cuivre (la trompette qui pleure sur la chanson-titre, franchement c'est... wah! c'est mazette! c'est ougoudougoudou!), 30 minutes d'exquise roucoulade par un songwriter qui en vaut deux : suffisant pour tomber en pâmoison, suffisant pour guetter le prochain. Broken Dreams Club donnerait presque envie de forniquer la jambe de Christopher Owens.
Plus tout à fait ("Alright" remue encore la queue). Petits fous assagis, les Girls ont submergé leur Broken Dreams Club d'une grosse mélancolie gluante, allant même jusqu'à teinter certains de leur morceaux d'un ton country. Rien n'étant, faut-il le rappeler, plus déprimant que de la country (mis à part peut-être une rediff de Maigret sur Direct8). Ajoutez-y Christopher Owens en mode Julio Iglesias, jouant à s'en esquinter le palais les langoureux moroses et tout cela pourrait agacer s'il n'y avait ce brio mélodique, celui-là même qui s'attira les dithyrambes 2 ans auparavant.
Enluminées notamment par de belles charges de cuivre (la trompette qui pleure sur la chanson-titre, franchement c'est... wah! c'est mazette! c'est ougoudougoudou!), 30 minutes d'exquise roucoulade par un songwriter qui en vaut deux : suffisant pour tomber en pâmoison, suffisant pour guetter le prochain. Broken Dreams Club donnerait presque envie de forniquer la jambe de Christopher Owens.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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