1990s
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Rough Trade |
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Jackie McKeown et sa gueule de paysan taré. Quand il sourit, on rit. Extraordinaire dentition chevaline comme on pouvait certainement en voir avant l'invention du dentiste. Stoppant net mon zapping tardif, le leader des 1990s m'avait visuellement marqué lors de son passage à Taratata. Niveau son par contre, le live à proprement parler... Était-ce bon ? Était-ce mauvais ? Ont-ils joué ? Leurs instruments étaient-ils branchés ? Je ne saurais dire, aucun souvenir...
C'est un peu le problème des 1990s. Les 1990s... oui justement, comment dire ?... c'est tout à fait le genre de musique que l'on peut entendre lors d'une soirée d'étudiants non boursiers (où la Despé remplace la bière Netto) et qu'on confond toujours avec Franz Ferdinand. C'est dansant et péchu comme dirait Raoul (Nda : célèbre retraité d'XSilence), c'est parfait pour l'ambiance, entraîné par la foule et l'ivresse, on peut même y remuer du cul sans complexe mais de là à écouter ça tout seul chez soi, il y a un pas que l'on franchit rarement.
Et si malgré tout on le franchit, on ira difficilement plus loin que quelques titres. En tout cas, on fera des pauses. Parce que l'enthousiasme de ces gens-là est du genre über too much, leur bonne humeur pas vraiment contagieuse. Du surjoué, du gras, de l'artificiel dans la joie qui devient rapidement insupportable. Jackie McKeown et ses sbires, comme pris de gaz intempestifs, ne cessant de larguer des 'yeah yeah' et autres 'oh oh' sur chacune de leurs compos. On ne pourrait mieux les gâcher.
C'est que, prises à part, extraites, libérées de cette monotonie de l'émoi, il y a quelques chansons, ma foi, fort folichonnes : "You're Supposed To Be My Friend" montre que ces gens-là ont le riff malin, "Cult Status" singe parfaitement les Stones seventies et "See You At The Lights" est la meilleure chanson de Franz Ferdinand. À part ça, pas grand-chose à retenir de cette pop maousse groovy... Et ce pas grand-chose, c'est trop, vraiment trop pour un seul homme.
C'est un peu le problème des 1990s. Les 1990s... oui justement, comment dire ?... c'est tout à fait le genre de musique que l'on peut entendre lors d'une soirée d'étudiants non boursiers (où la Despé remplace la bière Netto) et qu'on confond toujours avec Franz Ferdinand. C'est dansant et péchu comme dirait Raoul (Nda : célèbre retraité d'XSilence), c'est parfait pour l'ambiance, entraîné par la foule et l'ivresse, on peut même y remuer du cul sans complexe mais de là à écouter ça tout seul chez soi, il y a un pas que l'on franchit rarement.
Et si malgré tout on le franchit, on ira difficilement plus loin que quelques titres. En tout cas, on fera des pauses. Parce que l'enthousiasme de ces gens-là est du genre über too much, leur bonne humeur pas vraiment contagieuse. Du surjoué, du gras, de l'artificiel dans la joie qui devient rapidement insupportable. Jackie McKeown et ses sbires, comme pris de gaz intempestifs, ne cessant de larguer des 'yeah yeah' et autres 'oh oh' sur chacune de leurs compos. On ne pourrait mieux les gâcher.
C'est que, prises à part, extraites, libérées de cette monotonie de l'émoi, il y a quelques chansons, ma foi, fort folichonnes : "You're Supposed To Be My Friend" montre que ces gens-là ont le riff malin, "Cult Status" singe parfaitement les Stones seventies et "See You At The Lights" est la meilleure chanson de Franz Ferdinand. À part ça, pas grand-chose à retenir de cette pop maousse groovy... Et ce pas grand-chose, c'est trop, vraiment trop pour un seul homme.
Sans intérêt 8/20 | par Sirius |
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