The Fresh & Onlys

Ce n'est pas encore les Psychedelic Furs mais... on en est pas loin. Back to the eighties toutes et même un peu plus tôt pour les Fresh & Onlys. Le temps d'un August In My Mind et ces gens-là affublent leur superbe de nippes after punk.
Ce qui ne surprendra personne d'un poil au courant. Ces nippes-là, on le sait, ils les aiment depuis longtemps, s'en parant à l'occasion. Mais là ils nous font la totale au point qu'on pourrait presque les confondre, se laisser duper et penser découvrir un oublié de ces années sans trop de futur. Hormis la chanson-titre, ballade à s'évanouir, tout est raide et alerte sur cet EP : à peine enveloppées par des guitares pourtant omniprésentes, basse et batterie en métronome battent une chamade de pisse-froid, Tim Cohen pousse des lamentations lyrico-pathétiques en guise de refrain et cette production, géniale, plus caverneuse que le crâne d'un supporter marseillais...
Du grandiose. C'est sans doute là, sur ce mini-album, parenthèse ténébreuse sortie pile entre Grey-Eyed Girls et Play It Strange, que les Fresh & Onlys donnent le meilleur d'eux-même.