Royal Trux
Cats & Dogs |
Label :
Drag City |
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Un album de guitare. Passé le crachin junkie, passé ces voix incapables de s'accorder, ces hurlements tarés, passé cette première impression de fragile équilibre où la tentation de tout foutre en l'air est tapie à chaque coin de refrain, oui c'est une évidence, c'est un album de guitare. On n'entend que ça.
La guitare du trop peu connu et c'est bien dommage Neil Hagerty. Tritureur sans convenance, classique à l'instant détraqué le suivant (parfaite illustration en est fait avec ce "Teeth" d'ouverture), Neil Hagerty, c'est assez simple que c'en est presque lieu-commun : c'est Keith Richards sorti de l'école no-wave. Diplômé, cela va sans dire. Plus qu'ailleurs peut-être, sa six-cordes est tout ou presque sur Cats & Dogs. D'ailleurs, on écoute Cats & Dogs comme on écouterait un disque psyché flanqué de guitares acides.
En bon capitaine (bourré), Neil Hagerty fait voguer le rock de Royal Trux, ce rock d'éclopé, sur un océan de plaintes, de pépiements et de roucoulades. Et comme un contrecoup obligé aux agitations bruitistes d'avant, l'océan n'est pas tout à fait du genre déchaîné sur Cats & Dogs. Oh bien sûr, il a ses moments tête-basse-bas-du-front (The Flag" bordel ! "The Flag" !) mais ce serait presque l'opposé d'un déchaîné avec son quota de mid-tempo et ces ballades à faire fondre du dur à cuir : ah! ce très stonien "Turn Of The Century", comme une paisible et lente agonie...
Moment de grâce chétive avec d'autres, pas mal d'autres, d'un 'album de transition', de 'maturité', appelons-ça comme on veut mais Royal Trux abandonnait alors la pose morveux hystérique pour jouer dans la cour des grands. Des grands qui ne veulent pas tout à fait grandir non plus (Pavement, Sebadoh... enfin voyez le genre).
La guitare du trop peu connu et c'est bien dommage Neil Hagerty. Tritureur sans convenance, classique à l'instant détraqué le suivant (parfaite illustration en est fait avec ce "Teeth" d'ouverture), Neil Hagerty, c'est assez simple que c'en est presque lieu-commun : c'est Keith Richards sorti de l'école no-wave. Diplômé, cela va sans dire. Plus qu'ailleurs peut-être, sa six-cordes est tout ou presque sur Cats & Dogs. D'ailleurs, on écoute Cats & Dogs comme on écouterait un disque psyché flanqué de guitares acides.
En bon capitaine (bourré), Neil Hagerty fait voguer le rock de Royal Trux, ce rock d'éclopé, sur un océan de plaintes, de pépiements et de roucoulades. Et comme un contrecoup obligé aux agitations bruitistes d'avant, l'océan n'est pas tout à fait du genre déchaîné sur Cats & Dogs. Oh bien sûr, il a ses moments tête-basse-bas-du-front (The Flag" bordel ! "The Flag" !) mais ce serait presque l'opposé d'un déchaîné avec son quota de mid-tempo et ces ballades à faire fondre du dur à cuir : ah! ce très stonien "Turn Of The Century", comme une paisible et lente agonie...
Moment de grâce chétive avec d'autres, pas mal d'autres, d'un 'album de transition', de 'maturité', appelons-ça comme on veut mais Royal Trux abandonnait alors la pose morveux hystérique pour jouer dans la cour des grands. Des grands qui ne veulent pas tout à fait grandir non plus (Pavement, Sebadoh... enfin voyez le genre).
Parfait 17/20 | par Sirius |
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