Jason Simon
Jason Simon |
Label :
Tee Pee |
||||
Quand j'ai su que Jason Simon sortait un disque en solitaire, sans ses comparses de Dead Meadow, cela a évidemment attisé ma curiosité, et mes oreilles affamées se sont jetés vers ce mets inconnu.
Inconnu, pas tant que ça en fait... car cette voix, forcément la même (pour qui connait les albums du groupe), a vraiment de quoi séduire, sobrement accompagnée d'une guitare acoustique, mais pas seulement. Forcément il a branché quelques pédales du plus bel effet, un sitar pointe le bout de son nez, un petit bout de synthé par endroit....
Les premières secondes de l'album, de "Let's Begin" me renvoie immédiatement aux premières écoutes du Loner, première période, ''Everybody Knows This Is Nowhere'' en tête... Mais dès qu'il se met à chanter, on s'enivre, on retrouve vraiment le coté Dead Meadow, ses mélodies, ses arrangements discrets mais tellement bien troussés qu'on en redemande (Tout en en étant très éloigné, fort heureusement, sinon la question d'un album solo se poserait). On sent l'album à écouter dans le grand vide, l'album à prendre la route, se perdre dans le bayou, dans les bois à aimer les arbres, goûter ce que la nature a de plus psychédélique à offrir, regarder les gens, les choses sans les voir, les aimer...
Sa voix lancinante, profonde, pourrait sembler déprimée au dernier stade, mais c'est pour mieux nous entrainer avec lui dans son monde. Les boucles, que dis-je, les drones de sitar sur "The Dust Does Blow", cette voix lointaine, ses notes égrainées, procurent le même enivrement que le mur du son développer par le groupe originel, chose à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. On se laisse porter, on s'enivre de ces mélopées susurrées, cette schizophrénie musicale ("What You Put In Your Head", ce duo, à la limite de la voix doublée, est proprement saisissant). Un chien hurle à la nuit, un clavier sourd répond, Jason lui nous parle, nous berce, nous guide... limite shamanique.
Un disque à s'approprier, qui ne se donne pas dès la première écoute, n'est-ce pas la marque des grands albums ? Non, je sais, pas toujours.
Inconnu, pas tant que ça en fait... car cette voix, forcément la même (pour qui connait les albums du groupe), a vraiment de quoi séduire, sobrement accompagnée d'une guitare acoustique, mais pas seulement. Forcément il a branché quelques pédales du plus bel effet, un sitar pointe le bout de son nez, un petit bout de synthé par endroit....
Les premières secondes de l'album, de "Let's Begin" me renvoie immédiatement aux premières écoutes du Loner, première période, ''Everybody Knows This Is Nowhere'' en tête... Mais dès qu'il se met à chanter, on s'enivre, on retrouve vraiment le coté Dead Meadow, ses mélodies, ses arrangements discrets mais tellement bien troussés qu'on en redemande (Tout en en étant très éloigné, fort heureusement, sinon la question d'un album solo se poserait). On sent l'album à écouter dans le grand vide, l'album à prendre la route, se perdre dans le bayou, dans les bois à aimer les arbres, goûter ce que la nature a de plus psychédélique à offrir, regarder les gens, les choses sans les voir, les aimer...
Sa voix lancinante, profonde, pourrait sembler déprimée au dernier stade, mais c'est pour mieux nous entrainer avec lui dans son monde. Les boucles, que dis-je, les drones de sitar sur "The Dust Does Blow", cette voix lointaine, ses notes égrainées, procurent le même enivrement que le mur du son développer par le groupe originel, chose à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. On se laisse porter, on s'enivre de ces mélopées susurrées, cette schizophrénie musicale ("What You Put In Your Head", ce duo, à la limite de la voix doublée, est proprement saisissant). Un chien hurle à la nuit, un clavier sourd répond, Jason lui nous parle, nous berce, nous guide... limite shamanique.
Un disque à s'approprier, qui ne se donne pas dès la première écoute, n'est-ce pas la marque des grands albums ? Non, je sais, pas toujours.
Bon 15/20 | par X_Lok |
En ligne
374 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages