HEALTH
Get Color |
Label :
Lovepump United |
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Quelle trouvaille ce Zoothorn nom de Dieu! Quand on découvre Health sur scène, on se demande pourquoi le grand maigrichon s'échine à beugler dans son micro pour ne rien sortir, la seul voix qui nous parvient est celle du guitariste, un peu en retrait. On comprend mieux ensuite, nos tympans savent déjà, eux.
Une attaque de Zoothorn donc, dès la première piste ("In Heat") de ce Get Color, le ton est donné, tout ne sera que surenchère bruyante, explosion noise, le martèlement de la batterie couplé à ça décime tout sur son passage, malgré la voix susurrée, rappelant forcément une Valentine sanglante bien connue... Quelques incursions en territoires un peu plus pop (en format de chanson seulement j'entends, "Die Slow" en est un bon exemple).
Ne pas se fier aux apparence, sous le bruit il ya un vrai travail de composition, tout s'enchaîne, se colle, se superpose de la meilleure des manière ("Death+") Sachant que le premier album avait été enregistré sur l'ordinateur de l'un des membres, on sent ici le plaisir du studio,le champs des possibles, la canalisation ("Before Tigers", quasi religieux, "In violet", minimale à souhait), ils n'essaient pas de nous en foutre plein la gueule gratuitement (pas de "ya un peu plus, je laisse?" ici). Ils ont même l'outrecuidance de nous pondre une espèce de tube protéiforme ("We Are Water", pas putassier pour un sou mais tellement complexe & addictif qu'on l'écouterait en boucle). "In Violet", un petit bijou parkinsonien pour la pire remontée d'acide, clôt l'album de la plus belle façon.
En neuf titres et un peu plus d'une demi heure, Health nous offre un bel objet hybride, à la croisée des étiquettes & des cases, bien parti pour semer le trouble partout, pour leur plus grand plaisir... j'en suis convaincu.
Une attaque de Zoothorn donc, dès la première piste ("In Heat") de ce Get Color, le ton est donné, tout ne sera que surenchère bruyante, explosion noise, le martèlement de la batterie couplé à ça décime tout sur son passage, malgré la voix susurrée, rappelant forcément une Valentine sanglante bien connue... Quelques incursions en territoires un peu plus pop (en format de chanson seulement j'entends, "Die Slow" en est un bon exemple).
Ne pas se fier aux apparence, sous le bruit il ya un vrai travail de composition, tout s'enchaîne, se colle, se superpose de la meilleure des manière ("Death+") Sachant que le premier album avait été enregistré sur l'ordinateur de l'un des membres, on sent ici le plaisir du studio,le champs des possibles, la canalisation ("Before Tigers", quasi religieux, "In violet", minimale à souhait), ils n'essaient pas de nous en foutre plein la gueule gratuitement (pas de "ya un peu plus, je laisse?" ici). Ils ont même l'outrecuidance de nous pondre une espèce de tube protéiforme ("We Are Water", pas putassier pour un sou mais tellement complexe & addictif qu'on l'écouterait en boucle). "In Violet", un petit bijou parkinsonien pour la pire remontée d'acide, clôt l'album de la plus belle façon.
En neuf titres et un peu plus d'une demi heure, Health nous offre un bel objet hybride, à la croisée des étiquettes & des cases, bien parti pour semer le trouble partout, pour leur plus grand plaisir... j'en suis convaincu.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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