The Housemartins
The People Who Grinned Themselves To Death |
Label :
Elektra |
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Quel curieux groupe que ces Housemartins, apparu en 1983 en pleine période new wave ! Et pourtant, je pense que pour contrebalancer la noirceur ambiante, une telle formation a eu un rôle important, dans le fait de démontrer qu'une pop fraiche et intemporelle pouvait apparaître n' importe où, n'importe quand. Ce disque pourrait sortir de nos jours qu'il ne serait pas hors sujet, car rassemblant une qualité rare, des textes travaillés et revendicateurs, une émotion palpable et un son simple et percutant. La valeur de ce groupe était certaine, au vu des carrières "post housemartins" de certains de ses membres, et mon regret est sincère quand je pense à la courte vie du combo.
Quoiqu'il en soit, je réécoute ces jours ci cet album et je suis toujours autant touché. Le seul accroc possible est peut être la voix de Paul Heaton et sa tendance à vouloir aller souvent dans les aigus, toutefois il faut lui reconnaître un talent rare à surfer sur des mélodies imparables saupoudrées de cuivres, des rythmiques changeantes et de chœurs délicats.
Il est difficile de faire un choix dans ces onze titres, tous différents et avec une utilisation large d'instruments dans lequel on retiendra l'usage à bon escient de l'harmonica et du piano. Suivant notre humeur, on peut préférer le rythme percutant de "We're Not Going Back", la sensibilité à fleur de peau de "Johannesburg", ou la légèreté musicale de "Pirate Aggro". Il y en a pour tous les goûts pour ceux qui aiment taper du pied ou pour rêvasser. Le tour de force est même de me faire aimer le son très beatlesien de "Five Get Over Excited", c'est vous dire. Mais tout ceci ne répond toujours pas à une de mes questions, et ce depuis plus de 20 ans désormais : qu'auraient ils faits comme musique s'ils avaient continué ?
Quoiqu'il en soit, je réécoute ces jours ci cet album et je suis toujours autant touché. Le seul accroc possible est peut être la voix de Paul Heaton et sa tendance à vouloir aller souvent dans les aigus, toutefois il faut lui reconnaître un talent rare à surfer sur des mélodies imparables saupoudrées de cuivres, des rythmiques changeantes et de chœurs délicats.
Il est difficile de faire un choix dans ces onze titres, tous différents et avec une utilisation large d'instruments dans lequel on retiendra l'usage à bon escient de l'harmonica et du piano. Suivant notre humeur, on peut préférer le rythme percutant de "We're Not Going Back", la sensibilité à fleur de peau de "Johannesburg", ou la légèreté musicale de "Pirate Aggro". Il y en a pour tous les goûts pour ceux qui aiment taper du pied ou pour rêvasser. Le tour de force est même de me faire aimer le son très beatlesien de "Five Get Over Excited", c'est vous dire. Mais tout ceci ne répond toujours pas à une de mes questions, et ce depuis plus de 20 ans désormais : qu'auraient ils faits comme musique s'ils avaient continué ?
Excellent ! 18/20 | par Foreth |
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