Saint Vitus
Born Too Late |
Label :
SST |
||||
Classique.
Troisième album du groupe de L.A., mais le premier avec leur nouveau chanteur-guitariste Scott Weinrich, qui allait devenir par la suite une des grandes figures de la scène doom internationale, Saint Vitus repousse les limites de la lenteur et de la lourdeur dans une interprétation libre de l'évangile musical selon Black Sabbath. Ils montrent le temps d'un album à tous les wannabe du metal qu'il n'est nul besoin de faire des chansons sur les dragons pour être épique. Les 6 titres de l'album oscillent entre 4 et 8 minutes. Elles sont jouées en moyenne en tempo 20 et produisent un socle opaque qui propulse le chant éructé et saccadé de Wino directement dans le crâne des auditeurs.
Dépression, alcoolisme, incompréhension de l'horrible monde de cuir, de disco, d'épaulettes et d'électronique qu'ont été (au moins en surface) les années 80 constituent le fil rouge des paroles de Dave Chandler, magnifiées par Wino. Born Too Late est à ce titre une merveille explicite autant qu'une chanson culte du doom : l'hymne parfait. Wino se sublime sur "Dying Inside" sur le thème pourtant éculé de l'alcoolisme. L'album entier est une collection de pièces maîtresses du doom. C'est simple. Impossible de ne pas hocher la tête inlassablement.
Reste une énigme : la pochette rose. Coup marketing pour vendre dans la décennie du mauvais goût ? On se rassure, ces manigances commerciales n'ont pas fonctionné. L'album s'en est tiré avec un "succès d'estime", c'est à dire qu'il a peu marché (sur le coup).
Quand on pense à l'influence de cet album sur le doom, par extension le stoner, et même le grunge, impossible de ne pas lui affubler le qualificatif d'intemporel.
NB : La version CD sortie en 1987 est enrichie de l'EP Thirsty And Miserable.
Troisième album du groupe de L.A., mais le premier avec leur nouveau chanteur-guitariste Scott Weinrich, qui allait devenir par la suite une des grandes figures de la scène doom internationale, Saint Vitus repousse les limites de la lenteur et de la lourdeur dans une interprétation libre de l'évangile musical selon Black Sabbath. Ils montrent le temps d'un album à tous les wannabe du metal qu'il n'est nul besoin de faire des chansons sur les dragons pour être épique. Les 6 titres de l'album oscillent entre 4 et 8 minutes. Elles sont jouées en moyenne en tempo 20 et produisent un socle opaque qui propulse le chant éructé et saccadé de Wino directement dans le crâne des auditeurs.
Dépression, alcoolisme, incompréhension de l'horrible monde de cuir, de disco, d'épaulettes et d'électronique qu'ont été (au moins en surface) les années 80 constituent le fil rouge des paroles de Dave Chandler, magnifiées par Wino. Born Too Late est à ce titre une merveille explicite autant qu'une chanson culte du doom : l'hymne parfait. Wino se sublime sur "Dying Inside" sur le thème pourtant éculé de l'alcoolisme. L'album entier est une collection de pièces maîtresses du doom. C'est simple. Impossible de ne pas hocher la tête inlassablement.
Reste une énigme : la pochette rose. Coup marketing pour vendre dans la décennie du mauvais goût ? On se rassure, ces manigances commerciales n'ont pas fonctionné. L'album s'en est tiré avec un "succès d'estime", c'est à dire qu'il a peu marché (sur le coup).
Quand on pense à l'influence de cet album sur le doom, par extension le stoner, et même le grunge, impossible de ne pas lui affubler le qualificatif d'intemporel.
NB : La version CD sortie en 1987 est enrichie de l'EP Thirsty And Miserable.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Chad |
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