Saint Vitus
Die Healing |
Label :
Hellhound |
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Il y a les questions à la con du type "Stones ou Beatles ?", "Hitler ou Staline ?", "skin ou punk ?" et les vrais choix de vie : Black Sabbath ou Saint Vitus ?
Die Healing voit le retour au chant de Scott Reagers après huit ans d'absence et force est d'admettre que sa voix rauque et lyrique donne une couleur très particulière à chacun des titres, sans pour autant faire ombrage au talentueux Wino. Avec cet album, Saint Vitus réaffirme classieusement un style musical unique, le heavy doom, en alternant sans répit les tempos les plus lourds ("Sloth"), de subites accélérations ("Let The End Begin") et un festival de pédale wha-wha. Il s'agit ni plus ni moins de l'abécédaire d'un groupe dont nombre de formations se réclament encore aujourd'hui.
Servi par une production efficace et un esprit roots à toute épreuve, "Die Healing" soutient parfaitement ce qu'avance sa pochette : du beau, du sombre, du romantisme et un psychédélisme authentique. Le groupe n'échappe certes pas à un des écueils du genre qui est le sentiment de répétition, Saint Vitus bien que pionnier en la matière, n'étant pas foncièrement original. Il y a pourtant dans chaque composition un élément distinctif, une reverb, un solo planant, un break basse-batterie qui la rend unique et, disons-le, magique.
Si un fada de stoner désirait s'intéresser aux influences de ses formations favorites, je ne saurais trop lui recommander de se pencher sur ce Die Healing car Saint Vitus lui fera entendre la genèse de ses passions.
Die Healing voit le retour au chant de Scott Reagers après huit ans d'absence et force est d'admettre que sa voix rauque et lyrique donne une couleur très particulière à chacun des titres, sans pour autant faire ombrage au talentueux Wino. Avec cet album, Saint Vitus réaffirme classieusement un style musical unique, le heavy doom, en alternant sans répit les tempos les plus lourds ("Sloth"), de subites accélérations ("Let The End Begin") et un festival de pédale wha-wha. Il s'agit ni plus ni moins de l'abécédaire d'un groupe dont nombre de formations se réclament encore aujourd'hui.
Servi par une production efficace et un esprit roots à toute épreuve, "Die Healing" soutient parfaitement ce qu'avance sa pochette : du beau, du sombre, du romantisme et un psychédélisme authentique. Le groupe n'échappe certes pas à un des écueils du genre qui est le sentiment de répétition, Saint Vitus bien que pionnier en la matière, n'étant pas foncièrement original. Il y a pourtant dans chaque composition un élément distinctif, une reverb, un solo planant, un break basse-batterie qui la rend unique et, disons-le, magique.
Si un fada de stoner désirait s'intéresser aux influences de ses formations favorites, je ne saurais trop lui recommander de se pencher sur ce Die Healing car Saint Vitus lui fera entendre la genèse de ses passions.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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