Radar Bros.
The Illustrated Garden |
Label :
Merge |
||||
'Mouais... bof... pas trop mon truc... Et toi Jean Amadou* ? Ben pareil... j'veux dire c'est... toujours la même chose quoi... Et alors ? Ben j'veux dire c'est... lent... super lent et le mec y chante comme s'il avait 3 grammes... c'est un peu... gnangnan quoi. CLAIR ! (en chœur) Non mais arrêtez les mecs ! Z'avez aucun goût, c'est pas gnangnan, c'est beau et vaporeux... Mouais.... aérien et langoureux... Humm... C'est de la musique pour planer... Traduction : c'est chiant comme un film iranien ! (rires) Oh toi ta gueule Fitzpatrick ! Je sais que t'écoutes Morrissey en cachette !... OH ! (indigné)'
Ah comme il est difficile de partager de son amour pour un groupe si spé. Cette paresse, presque lyrique, ces voix, ces 'palam-palam' lourds et tendres comme une bâche pvc, ces mélodies taillées dans les nuages (poésie)... pas pour tout le monde. Des rustres, par milliers, n'y entendant rien, insensibles à leur magie léthargique. C'est moche mais c'est comme ça. Et, faut avouer la déception, ce n'est pas prêt de changer avec le petit dernier. The Illustrated Garden, s'il respecte le cahier des charges, ne possède pas la magnificence à laquelle les précédents nous avaient droguée.
Inviolées par la grâce, toutes ces chansons clopinantes qui ne cessent jamais de louper le feu sacré, la flamme qui soulève des ah de contentement suprême (des étincelles parfois). Belles chansons au demeurant mais, les souvenirs d'un Surrounding Mountains ou d'un Auditorium, et tout cela sonne fade. Du fade, du blanchi comme le remake raté d'un film culte. Et au final... de l'ennui. Jim Putman, s'étant débarrassé de ses deux anciens partenaires, eux qui l'accompagnaient depuis le début, ceci explique peut-être cela. Une mise au point en attendant mieux.
* Afin de préserver leur anonymat, certains noms de cette chronique ont été modifié.
Ah comme il est difficile de partager de son amour pour un groupe si spé. Cette paresse, presque lyrique, ces voix, ces 'palam-palam' lourds et tendres comme une bâche pvc, ces mélodies taillées dans les nuages (poésie)... pas pour tout le monde. Des rustres, par milliers, n'y entendant rien, insensibles à leur magie léthargique. C'est moche mais c'est comme ça. Et, faut avouer la déception, ce n'est pas prêt de changer avec le petit dernier. The Illustrated Garden, s'il respecte le cahier des charges, ne possède pas la magnificence à laquelle les précédents nous avaient droguée.
Inviolées par la grâce, toutes ces chansons clopinantes qui ne cessent jamais de louper le feu sacré, la flamme qui soulève des ah de contentement suprême (des étincelles parfois). Belles chansons au demeurant mais, les souvenirs d'un Surrounding Mountains ou d'un Auditorium, et tout cela sonne fade. Du fade, du blanchi comme le remake raté d'un film culte. Et au final... de l'ennui. Jim Putman, s'étant débarrassé de ses deux anciens partenaires, eux qui l'accompagnaient depuis le début, ceci explique peut-être cela. Une mise au point en attendant mieux.
* Afin de préserver leur anonymat, certains noms de cette chronique ont été modifié.
Pas mal 13/20 | par Sirius |
En ligne
406 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages