Turzi
B |
Label :
Record Makers |
||||
Un deuxième album n'est jamais simple.
Tant à produire qu'à écouter.
Surtout quand le premier vous a tant marqué.
Turzi, la machine de guerre de Romain Turzi (qui n'a malheureusement que deux mains, il doit donc faire appel à d'autres barbus pour magnifier ses oeuvres d'abord en studio, puis sur scène), commença son alphabet psychédélique par un A cohérent, limpide & violent, puis logiquement, B, sorti l'an dernier.
Toujours cette volonté de l'initiale, nous accompagnons les français dans un tour du monde factice de la lettre B, de Bombay à Bamako, en passant par Buenos Aires ou Bogota (pas Bagnolet non).
L'attaque est rugueuse, lourde (limite heavy) kraut, toujours répétitive dans son évolution...
Petite escale à Bombay, où des guitares telles des surins nous poignardent sans relâche, jusqu'à l'écroulement. Laissés pour mort, on rampe jusqu'à Bethlehem, pour se laisser porter par des circonvolutions orientales, vers les abîmes de l'opium... à moins que ce ne soit les visions de l'acide, car les yeux s'ouvrent à Baltimore (ça pourrait bien être Madchester), pour revivre les années Happy Mondays, avec un Bobby Gillespie nous guidant jusqu'à la prochaine plage, nous abandonnant d'un coup en plein down à Brazilia. Le stress de la métropole, les effets perturbants de la descente, le bad trip assuré. Les prisons thaïlandaises, violentes et insalubres, puis celle de Baden Baden, à la recherche du lapin blanc, (ou plus assurément d'un certain Winslow Leach). L'échappatoire viendra de Bogota, un peu de répit, de repos, très affaibli, une caravane de nomade nous embarque, jusqu'à Bamako, ou une vieille dame nous maraboute une dernière fois, pour plonger dans le vide, définitivement cette fois, en attendant le prochain bateau pour Calcutta, Copenhague, ou Conakry....
Tant à produire qu'à écouter.
Surtout quand le premier vous a tant marqué.
Turzi, la machine de guerre de Romain Turzi (qui n'a malheureusement que deux mains, il doit donc faire appel à d'autres barbus pour magnifier ses oeuvres d'abord en studio, puis sur scène), commença son alphabet psychédélique par un A cohérent, limpide & violent, puis logiquement, B, sorti l'an dernier.
Toujours cette volonté de l'initiale, nous accompagnons les français dans un tour du monde factice de la lettre B, de Bombay à Bamako, en passant par Buenos Aires ou Bogota (pas Bagnolet non).
L'attaque est rugueuse, lourde (limite heavy) kraut, toujours répétitive dans son évolution...
Petite escale à Bombay, où des guitares telles des surins nous poignardent sans relâche, jusqu'à l'écroulement. Laissés pour mort, on rampe jusqu'à Bethlehem, pour se laisser porter par des circonvolutions orientales, vers les abîmes de l'opium... à moins que ce ne soit les visions de l'acide, car les yeux s'ouvrent à Baltimore (ça pourrait bien être Madchester), pour revivre les années Happy Mondays, avec un Bobby Gillespie nous guidant jusqu'à la prochaine plage, nous abandonnant d'un coup en plein down à Brazilia. Le stress de la métropole, les effets perturbants de la descente, le bad trip assuré. Les prisons thaïlandaises, violentes et insalubres, puis celle de Baden Baden, à la recherche du lapin blanc, (ou plus assurément d'un certain Winslow Leach). L'échappatoire viendra de Bogota, un peu de répit, de repos, très affaibli, une caravane de nomade nous embarque, jusqu'à Bamako, ou une vieille dame nous maraboute une dernière fois, pour plonger dans le vide, définitivement cette fois, en attendant le prochain bateau pour Calcutta, Copenhague, ou Conakry....
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
En écoute : https://turzi.bandcamp.com/album/b
En ligne
361 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages