Babes In Toyland
Nemesisters |
Label :
Reprise |
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Nemesisters et puis plus rien. Les trois adorables tronches de cake de Minneapolis, probablement aussi aptes à descendre des canettes qu'à broyer de la vaisselle, sont parties après cette ultime réalisation studio. Vivent-elles aujourd'hui heureuses avec des princes charmants et ont-elles eu beaucoup d'enfants ? Les princes, les pauvres!
Au bout de quinze ans après la parution, remettre cet album en écoute semble faire redouter une grosse épreuve temporelle. Oui et non. Et puis non, l'ouïe se réadapte. Sans doute pas aussi aisément quand on écoute la reprise massacrée et très electrisée de "All By Myself", chantée et jouée certainement pendant ou après une beuverie. "Oh Yeah!", "Surd", "Memory" et "S.F.W." envoient comme des uppercuts où on entend une Kate Bjelland qui éructe, enragée autant que les sons agressifs qu'elle fait cracher de sa guitare. Pour "Drivin'", on ose à peine deviner pour qui est adressé la missive qui commence avec des cris d'un goret : Lori Barbero (la bagarreuse vue dans le documentaire "Sonic Youth :The Year Punk Broke") questionne et gare si elle enclenche un coup de boule comme elle tape ses fûts. Maureen Herman, chantant aussi sur "Killer On The Road" et bassiste qui a rejoint les Babes deux-trois ans avant, balance tantôt ses notes aussi épaisses et lourdes que des câbles en acier comme sur "Middle Man". Ce n'est qu'au bout que les trois copines laissent l'auditeur souffler avec une autre des trois reprises, "We Are Family" ("Deep Song" qui précède et chantée seule par Lori Barbero en fait partie).
Oui, on respire mais on ne regrette pas de redécouvrir cette friandise électrifiée et qui contient, au bon souvenir, l'extrait "Sweet '69" qui passait dans le Best Of Trash!
Au bout de quinze ans après la parution, remettre cet album en écoute semble faire redouter une grosse épreuve temporelle. Oui et non. Et puis non, l'ouïe se réadapte. Sans doute pas aussi aisément quand on écoute la reprise massacrée et très electrisée de "All By Myself", chantée et jouée certainement pendant ou après une beuverie. "Oh Yeah!", "Surd", "Memory" et "S.F.W." envoient comme des uppercuts où on entend une Kate Bjelland qui éructe, enragée autant que les sons agressifs qu'elle fait cracher de sa guitare. Pour "Drivin'", on ose à peine deviner pour qui est adressé la missive qui commence avec des cris d'un goret : Lori Barbero (la bagarreuse vue dans le documentaire "Sonic Youth :The Year Punk Broke") questionne et gare si elle enclenche un coup de boule comme elle tape ses fûts. Maureen Herman, chantant aussi sur "Killer On The Road" et bassiste qui a rejoint les Babes deux-trois ans avant, balance tantôt ses notes aussi épaisses et lourdes que des câbles en acier comme sur "Middle Man". Ce n'est qu'au bout que les trois copines laissent l'auditeur souffler avec une autre des trois reprises, "We Are Family" ("Deep Song" qui précède et chantée seule par Lori Barbero en fait partie).
Oui, on respire mais on ne regrette pas de redécouvrir cette friandise électrifiée et qui contient, au bon souvenir, l'extrait "Sweet '69" qui passait dans le Best Of Trash!
Très bon 16/20 | par Pascha |
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