Errors
Come Down With Me |
Label :
Rock Action |
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C'était l'un des paris les plus excitants de l'année: le retour des Ecossais Errors après l'impeccable It's Not Something, But It Is Like Whatever de 2008, qui déjouait tous les codes du post rock avec brio: compositions courtes, sans montagne russe ou explosion sonique prévisible. Du rock instrumental donc, mais que la présence ostentatoire des claviers et l'énergie du club des quatre élevait au dessus de la masse de ses concurrents, trop révérencieux pour être honnêtes (et surtout intéressants).
Quid donc de ce Come Down With Me tant attendu ? Déjà, qu'il laisse d'abord augurer l'événement que l'on souhaitait avec un premier enchaînement jubilatoire: "Bridge Or Cloud", "A Rumour In Africa" et "Supertribe" nous confortent dans l'idée que tous les espoirs que l'on avait placés en eux n'étaient pas vains. Frontaux, dansants, hypnotiques, mélodiquement imparables, la claque est belle et bien là.
Du coup, la descente post-flash est quelque peu difficile avec le plus traditionnel "Antipode", morceau qui semble curieusement trop prendre son temps (alors qu'il est finalement joliment construit) quand ses prédécesseurs envoyaient le bois direct. L'ambiant et tristounet "The Erskine Bridge" nous remet sur les rails et l'on s'attend logiquement à retrouver la joie qui nous a emportée sur les trois premiers titres. Malheureusement, Come Down With Me ne retrouvera jamais la ferveur de son introduction démoniaque. Et ce malgré des compositions agréables ("Sorry About The Mess", "The Black Tent"), voire même franchement bonnes ("Germany", "Jolomo", "Beards"). Mais tout semble un peu trop balisé après la déferlante du trio de tête... On pense à des chutes du premier album, la surprise en moins.
Curieux sentiment donc: comme si Errors l'avait joué un peu tranquille Emile, on se foule pas, on balance nos gros titres au début, et ensuite on laisse les restes, l'air de rien. Impression légèrement différente, il est vrai, après avoir vu le groupe en concert, où certains morceaux de Come Down With Me prennent une dimension clairement supérieure... Problème de tracklist, souci dans la production (un peu trop propre ?), ou plus simplement fainéantise ? On ne sait pas, mais ce deuxième essai laisse un peu sur sa faim, alors même que l'on sent le groupe capable de quelque chose d'absolument énorme. Sentiment confirmé encore par le live, et deux morceaux inédits particulièrement percutants dont on se demande sincèrement pourquoi ils ne figurent pas ici... Frustrant !
D'aucuns avanceraient que le cap du deuxième album est toujours difficile... C'est peut-être pas si con finalement. Surtout quand on en a sorti un premier de la trempe de It's Not Something, But It Is Like Whatever.
Quid donc de ce Come Down With Me tant attendu ? Déjà, qu'il laisse d'abord augurer l'événement que l'on souhaitait avec un premier enchaînement jubilatoire: "Bridge Or Cloud", "A Rumour In Africa" et "Supertribe" nous confortent dans l'idée que tous les espoirs que l'on avait placés en eux n'étaient pas vains. Frontaux, dansants, hypnotiques, mélodiquement imparables, la claque est belle et bien là.
Du coup, la descente post-flash est quelque peu difficile avec le plus traditionnel "Antipode", morceau qui semble curieusement trop prendre son temps (alors qu'il est finalement joliment construit) quand ses prédécesseurs envoyaient le bois direct. L'ambiant et tristounet "The Erskine Bridge" nous remet sur les rails et l'on s'attend logiquement à retrouver la joie qui nous a emportée sur les trois premiers titres. Malheureusement, Come Down With Me ne retrouvera jamais la ferveur de son introduction démoniaque. Et ce malgré des compositions agréables ("Sorry About The Mess", "The Black Tent"), voire même franchement bonnes ("Germany", "Jolomo", "Beards"). Mais tout semble un peu trop balisé après la déferlante du trio de tête... On pense à des chutes du premier album, la surprise en moins.
Curieux sentiment donc: comme si Errors l'avait joué un peu tranquille Emile, on se foule pas, on balance nos gros titres au début, et ensuite on laisse les restes, l'air de rien. Impression légèrement différente, il est vrai, après avoir vu le groupe en concert, où certains morceaux de Come Down With Me prennent une dimension clairement supérieure... Problème de tracklist, souci dans la production (un peu trop propre ?), ou plus simplement fainéantise ? On ne sait pas, mais ce deuxième essai laisse un peu sur sa faim, alors même que l'on sent le groupe capable de quelque chose d'absolument énorme. Sentiment confirmé encore par le live, et deux morceaux inédits particulièrement percutants dont on se demande sincèrement pourquoi ils ne figurent pas ici... Frustrant !
D'aucuns avanceraient que le cap du deuxième album est toujours difficile... C'est peut-être pas si con finalement. Surtout quand on en a sorti un premier de la trempe de It's Not Something, But It Is Like Whatever.
Sympa 14/20 | par Jekyll |
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