Errors
It's Not Something But It's Like Whatever |
Label :
Rock Action |
||||
Premier LP des nouveaux protégés de Rock Action (label détenu par les écossais de Mogwai), et premier coup de maître. De manière ludique et efficace les quatre jeunes gens aux manettes d'Errors redonnent un nouveau souffle au rock instrumental ; et devraient ainsi sans trop de mal réconcilier avec ce genre particulier celles et ceux qui n'y voyaient plus que les aspects soporifiques et prévisibles.
La musique d'Errors ne passe pas par quatre chemins : elle est immédiatement séduisante, animée par un groove impeccable, et lorgne parfois vers l'électronique légère ("Salut ! France", "Cutlery Drawer" ou "Pump"), ce qui lui confère parfois un côté dancefloor.
Ces bases étant installées, le combo peut ainsi se permettre des dérapages parfaitement contrôlées du côté du math rock ("Toes", "The Bagpipes"), de l'ambient ("Crystale Maze") ou des montées d'adrénaline éclatantes ("Still Game"). Le tout en moins de 4 minutes chrono, ce qui rend l'exercice attrayant, voire même souvent captivant !
C'est d'ailleurs quand Errors s'engouffre dans des compositions un peu sinueuses (la partie centrale un peu roborative de "Pump" par exemple) que ça perd en punch.
Mais globalement, le rendu est vraiment saisissant. D'autant plus que derrière ces chansons énergisantes, dopées à la créativité, émerge parfois une belle sensibilité.
En 45 minutes, Errors nous fait donc danser, rêver, et nous émeut... C'est rare qu'on ait les trois dans le même sac, alors on peut y mettre les deux mains, et les oreilles.
La musique d'Errors ne passe pas par quatre chemins : elle est immédiatement séduisante, animée par un groove impeccable, et lorgne parfois vers l'électronique légère ("Salut ! France", "Cutlery Drawer" ou "Pump"), ce qui lui confère parfois un côté dancefloor.
Ces bases étant installées, le combo peut ainsi se permettre des dérapages parfaitement contrôlées du côté du math rock ("Toes", "The Bagpipes"), de l'ambient ("Crystale Maze") ou des montées d'adrénaline éclatantes ("Still Game"). Le tout en moins de 4 minutes chrono, ce qui rend l'exercice attrayant, voire même souvent captivant !
C'est d'ailleurs quand Errors s'engouffre dans des compositions un peu sinueuses (la partie centrale un peu roborative de "Pump" par exemple) que ça perd en punch.
Mais globalement, le rendu est vraiment saisissant. D'autant plus que derrière ces chansons énergisantes, dopées à la créativité, émerge parfois une belle sensibilité.
En 45 minutes, Errors nous fait donc danser, rêver, et nous émeut... C'est rare qu'on ait les trois dans le même sac, alors on peut y mettre les deux mains, et les oreilles.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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