Wolfmother
Cosmic Egg |
Label :
Modular |
||||
Les australiens reviennent, ou devrait-on dire "l'australien revient", puisque après des désaccords durant le processus créatif, la section rythmique d'origine (les 2/3 du groupe donc) décide de mettre les voiles. Dans ces conditions, il est étrange de toujours considérer ce Cosmic Egg comme un album de Wolfmother, mais il faut croire que les bassistes et les batteurs n'apportent rien à l'identité d'un groupe ! (hum...)
Avec ses nouveaux copains, Andrew Stockdale, le frontman à la coupe improbable commence donc à feuilleter une encyclopédie du rock pour trouver le parfait groupe dont ils pourraient s'inspirer pour ce nouvel album.
Visiblement, le choix se porte sur Black Sabbath, avec une pointe de Lynyrd Skynyrd ("White Feather").
Ce qui frappe chez Wolfmother, c'est cette incapacité à se forger une identité. Chaque riff, chaque ligne de chant (un chant qui deviendra rapidement insupportable, avec ces montés dans les aigues constantes – il n'y a qu'un Robert Plant !) rappelle un autre groupe. Si cela pouvait passer pour un défaut de jeunesse sur leur premier album éponyme, cette absence chronique de caractère dessert complètement Comic Egg. En l'état, Wolfmother n'est juste qu'un bon groupe de pub, avec ses riffs de stade et ses solos old school de 5 minutes ("Violence Of The Sun"). La limite entre hommage et plagiat est donc allégrement franchi sur ce disque.
Wolfmother reste un groupe techniquement solide, mais qui ne digère pas ses influences et nous les assène de façon grossière. Et la, on pense a cette section rythmique, qui quitta le navire avant le naufrage : bien vu.
Avec ses nouveaux copains, Andrew Stockdale, le frontman à la coupe improbable commence donc à feuilleter une encyclopédie du rock pour trouver le parfait groupe dont ils pourraient s'inspirer pour ce nouvel album.
Visiblement, le choix se porte sur Black Sabbath, avec une pointe de Lynyrd Skynyrd ("White Feather").
Ce qui frappe chez Wolfmother, c'est cette incapacité à se forger une identité. Chaque riff, chaque ligne de chant (un chant qui deviendra rapidement insupportable, avec ces montés dans les aigues constantes – il n'y a qu'un Robert Plant !) rappelle un autre groupe. Si cela pouvait passer pour un défaut de jeunesse sur leur premier album éponyme, cette absence chronique de caractère dessert complètement Comic Egg. En l'état, Wolfmother n'est juste qu'un bon groupe de pub, avec ses riffs de stade et ses solos old school de 5 minutes ("Violence Of The Sun"). La limite entre hommage et plagiat est donc allégrement franchi sur ce disque.
Wolfmother reste un groupe techniquement solide, mais qui ne digère pas ses influences et nous les assène de façon grossière. Et la, on pense a cette section rythmique, qui quitta le navire avant le naufrage : bien vu.
Sans intérêt 8/20 | par Paint |
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