Boys Noize
Power |
Label :
Last Gang |
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Nous l'avions attendu avec un brin d'impatience ce Power, du moins, tous les amateurs de la scène électro-house actuelle qui ont jubilé sur Oi Oi Oi il y a 2 ans déjà. En résumé, cette véritable tuerie fut une révélation choc dans le milieu. Les attentes furent exigeantes à l'annonce de la sortie de ce deuxième album et on espérait une suite logique au précédent qui envoyait cet effet maladif à faire le headbanger. C'est bien là où le producteur et DJ germanique Alex Ridha (aka Boys Noize) tape dans le mille; des sonorités robotiques filtrée à fond la caisse, des rythmiques plombée et le tout supporté par les meilleurs effets de break et de changement de pitch réalisés dans le pur génie. C'est surprenant, ca casse tout, c'est punk!
J'aimerais préciser, et je ne passerai pas par quatre chemins, que ce second Boys Noize en décevra peut-être quelques uns. Si Oi Oi Oi se caractérisait par un son house boosté à l'adrénaline, celui-ci descend d'un cran afin de jouer dans un plus vaste territoire électronique. L'intro "Gax" est lancé et laisse un goût semi-amer par sa production tout droit volé à Justice. Bon sang, c'est soit le meilleur ou le pire qui suivra! Puis, "Kontact Me" embarque avec ces deux androïdes nous invitant à plonger tête première sur cette galette par les mots "Come-With-Me. Do you-Remem-ber?". Ridha n'a rien perdu de son panache et le single "Starter" en est un autre exemple. Ca c'est ce que l'on peut appeler d'un titre simplet, mais qui déboite un max! L'allemand aime bien doper ses productions de stimulants, mais n'aura jamais autant laissé tomber les acides sur les tambours de "Trooper" et l'effet hallucinatoire qui s'en dégage. Il voyage également dans le temps grâce à "Sweet Light" qui, à mon humble avis, est un véritable hommage aux premiers efforts de Daft Punk ainsi qu'avec "Nott" revisitant la grande époque rave britannique. Le minimalisme pur et dur est à son compte sur le beat assassin de "Rozz Box", ou encore sur des titres un peu moins intéressants comme "Nerve" ou "Drummer".
Vous l'aurez compris, Boys Noize à changé sa façon d'exploiter le son qui lui est propre. Outre un ou deux déchets qui ne servent que de remplissage, Power est une réussite dans son ensemble et malgré une certaine baisse de régime, dont quelques fans de la première heure bouderont peut-être, je crois qu'il était nécessaire de démontrer la versatilité du bonhomme sur cet opus. Que l'on aime ou pas, le travail d'Alex Ridha reste un exemple à suivre puisque ses efforts sont plus que remarquables par ses nombreux DJ Set énervants dans les clubs, ou encore par sa propre étiquette de disque Boysnoize Records ayant à son bord d'autre mecs aussi fêlés que lui, plus précisément un certain français Djedjotronic ou encore les deux britanniques de Shadow Dancer. En somme, ses efforts acharnés portent fruit et il ne reste qu'à espérer une longue vie à son empire ô combien créatif!
J'aimerais préciser, et je ne passerai pas par quatre chemins, que ce second Boys Noize en décevra peut-être quelques uns. Si Oi Oi Oi se caractérisait par un son house boosté à l'adrénaline, celui-ci descend d'un cran afin de jouer dans un plus vaste territoire électronique. L'intro "Gax" est lancé et laisse un goût semi-amer par sa production tout droit volé à Justice. Bon sang, c'est soit le meilleur ou le pire qui suivra! Puis, "Kontact Me" embarque avec ces deux androïdes nous invitant à plonger tête première sur cette galette par les mots "Come-With-Me. Do you-Remem-ber?". Ridha n'a rien perdu de son panache et le single "Starter" en est un autre exemple. Ca c'est ce que l'on peut appeler d'un titre simplet, mais qui déboite un max! L'allemand aime bien doper ses productions de stimulants, mais n'aura jamais autant laissé tomber les acides sur les tambours de "Trooper" et l'effet hallucinatoire qui s'en dégage. Il voyage également dans le temps grâce à "Sweet Light" qui, à mon humble avis, est un véritable hommage aux premiers efforts de Daft Punk ainsi qu'avec "Nott" revisitant la grande époque rave britannique. Le minimalisme pur et dur est à son compte sur le beat assassin de "Rozz Box", ou encore sur des titres un peu moins intéressants comme "Nerve" ou "Drummer".
Vous l'aurez compris, Boys Noize à changé sa façon d'exploiter le son qui lui est propre. Outre un ou deux déchets qui ne servent que de remplissage, Power est une réussite dans son ensemble et malgré une certaine baisse de régime, dont quelques fans de la première heure bouderont peut-être, je crois qu'il était nécessaire de démontrer la versatilité du bonhomme sur cet opus. Que l'on aime ou pas, le travail d'Alex Ridha reste un exemple à suivre puisque ses efforts sont plus que remarquables par ses nombreux DJ Set énervants dans les clubs, ou encore par sa propre étiquette de disque Boysnoize Records ayant à son bord d'autre mecs aussi fêlés que lui, plus précisément un certain français Djedjotronic ou encore les deux britanniques de Shadow Dancer. En somme, ses efforts acharnés portent fruit et il ne reste qu'à espérer une longue vie à son empire ô combien créatif!
Excellent ! 18/20 | par Hive88 |
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