Doo Rag
Chuncked And Muddled |
Label :
Bloat |
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Bien plus proche de l'évocation d'un vrai trauma musical que de la chronique pure d'un disque que je n'ai eu que fugitivement entre les mains et quasiment introuvable aujourd'hui, l'écoute d'un album de Doo Rag replacée dans le contexte de l'époque reste une expérience en soi : celle de la découvert du blues lo-fi (et le mot est faible), la découverte hallucinée d'un rockabilly saturé joué sur des instruments de récupération, des textes absolument inaudibles puisqu'hurlés dans un vieux micro Grundig à charbon cabossé...
Le blues est orienté Delta, donc minimaliste et primaire, mais le jeu accuse les années punk et revival, et l'on retrouve la fouge de Pussy Gallore/Boss Hog/Blues Explosion, et l'on est assez proche des délires les plus rock du tout jeune et pas encore scientologue Beck Hansen. Inutile de parler de tracklists, tous les morceaux se valent. Inutile de parler de production, elle est réduite à la pose d'un micro général pour capter l'ensemble.
Furieuse, urgente, débile et famélique, primale, sauvage, la musique de Doo Rag est aussi indispensable aujourd'hui qu'il y a 15 ans.
Fabuleux.
Le blues est orienté Delta, donc minimaliste et primaire, mais le jeu accuse les années punk et revival, et l'on retrouve la fouge de Pussy Gallore/Boss Hog/Blues Explosion, et l'on est assez proche des délires les plus rock du tout jeune et pas encore scientologue Beck Hansen. Inutile de parler de tracklists, tous les morceaux se valent. Inutile de parler de production, elle est réduite à la pose d'un micro général pour capter l'ensemble.
Furieuse, urgente, débile et famélique, primale, sauvage, la musique de Doo Rag est aussi indispensable aujourd'hui qu'il y a 15 ans.
Fabuleux.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Gérard Cousin |
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