Emiliana Torrini
Montréal - Canada [Cabaret Juste Pour Rire] - jeudi 13 août 2009 |
Manquée pour son passage à Paris car son dernier album était sympa mais ne valait pas le déplacement jusqu'au Bataclan, je saute le pas pour sa date au Cabaret Juste Pour Rire qui je trouve va plutôt bien au ton de Me And Armini.
Emiliana Torrini fait son entrée entourée de quatre musicos dans une salle minuscule sur deux niveaux qui prête à la promiscuité. Premier constat, l'Islandaise tremble comme il n'est pas permis et regarde peu le public, pour ne pas dire que ses yeux sont la plupart du temps clos même lorsqu'elle s'adresse à nous. Trois conclusions me viennent alors à l'esprit :
a) Emiliana est stressée pour je ne sais qu'elle raison, on le sent aussi dans sa voix quand elle parle. Cependant elle ne manque pas d'humour ce qui m'amène à la deuxième possibilité :
b) elle doit avoir froid et ses tremblement ne sont qu'une conséquence bénigne. Mais vu la distance qui me sépare d'elle, je vois qu'elle a des sueurs et que ses mouvements sont quand même assez amples ce qui me conduit à la troisième possibilité et je n'en vois pas d'autre :
c) elle est stone et a un peu trop abusé de certains nectars d'autant qu'elle semble portée sur la bouteille. Elle le confesse même en nous expliquant l'origine de "Me And Armini" composé lors d'une soirée bien arrosé au whisky avant qu'elle s'endorme profondément. Le lendemain matin, son acolyte Dan Carey lui demande s'ils essaient la chanson qu'elle a écrite la veille et dont elle ne se rappelle nullement. Et encore moins de cet étranger Armini !
Voilà qui résume plutôt bien le concert. Des confidences sur l'écriture des morceaux, leur contexte plutôt drôle pour le dernier album, plus romantique pour Fisherman's Woman. Ce qui permet par la même occasion de voir qu'elle ne les écrit pas seule (hélas?) et que son écriture naît souvent d'un pour-parler avec monsieur Carey. Et à cela s'ajoute l'éclectisme tout récemment affirmé qui touche joliment les titres du précédent disque tamponné folk, légèrement retravaillés pour le back band et qui passent nickel. Ce sont les deux facettes du concert baignant dans la bonne humeur qui vaut l'abandon de "Sea People" à cause d'un fou rire. Et si l'on peut reprocher à la miss son attitude secouée 'étrange' on ne peut rien lui reprocher pour sa voix toujours aussi parfaite et sensuelle.
Au final j'aurai tout de même eu la part d'Emiliana que je préfère avec "Heartstopper", "Lifesaver" et "Sunny Road", plus la légèreté et la malice de Me And Armini et même quelques anciens tubes de ses débuts trip hop. Je rattrape le temps perdu comme je peux et de son côté mademoiselle Torrini se souvient de chacune de ses mouvances sans déni mais plutôt avec beaucoup de passion. Ca fait plaisir à voir.
Emiliana Torrini fait son entrée entourée de quatre musicos dans une salle minuscule sur deux niveaux qui prête à la promiscuité. Premier constat, l'Islandaise tremble comme il n'est pas permis et regarde peu le public, pour ne pas dire que ses yeux sont la plupart du temps clos même lorsqu'elle s'adresse à nous. Trois conclusions me viennent alors à l'esprit :
a) Emiliana est stressée pour je ne sais qu'elle raison, on le sent aussi dans sa voix quand elle parle. Cependant elle ne manque pas d'humour ce qui m'amène à la deuxième possibilité :
b) elle doit avoir froid et ses tremblement ne sont qu'une conséquence bénigne. Mais vu la distance qui me sépare d'elle, je vois qu'elle a des sueurs et que ses mouvements sont quand même assez amples ce qui me conduit à la troisième possibilité et je n'en vois pas d'autre :
c) elle est stone et a un peu trop abusé de certains nectars d'autant qu'elle semble portée sur la bouteille. Elle le confesse même en nous expliquant l'origine de "Me And Armini" composé lors d'une soirée bien arrosé au whisky avant qu'elle s'endorme profondément. Le lendemain matin, son acolyte Dan Carey lui demande s'ils essaient la chanson qu'elle a écrite la veille et dont elle ne se rappelle nullement. Et encore moins de cet étranger Armini !
Voilà qui résume plutôt bien le concert. Des confidences sur l'écriture des morceaux, leur contexte plutôt drôle pour le dernier album, plus romantique pour Fisherman's Woman. Ce qui permet par la même occasion de voir qu'elle ne les écrit pas seule (hélas?) et que son écriture naît souvent d'un pour-parler avec monsieur Carey. Et à cela s'ajoute l'éclectisme tout récemment affirmé qui touche joliment les titres du précédent disque tamponné folk, légèrement retravaillés pour le back band et qui passent nickel. Ce sont les deux facettes du concert baignant dans la bonne humeur qui vaut l'abandon de "Sea People" à cause d'un fou rire. Et si l'on peut reprocher à la miss son attitude secouée 'étrange' on ne peut rien lui reprocher pour sa voix toujours aussi parfaite et sensuelle.
Au final j'aurai tout de même eu la part d'Emiliana que je préfère avec "Heartstopper", "Lifesaver" et "Sunny Road", plus la légèreté et la malice de Me And Armini et même quelques anciens tubes de ses débuts trip hop. Je rattrape le temps perdu comme je peux et de son côté mademoiselle Torrini se souvient de chacune de ses mouvances sans déni mais plutôt avec beaucoup de passion. Ca fait plaisir à voir.
Bon 15/20 | par TiComo La Fuera |
Setlist :
Fireheads
Heartstopper
Lifesaver
Today Has Been Ok
Sunny Road
Hold Heart
Nothing Brings Me Down
Big Jumps
To Be Free
Tuna Fish
Haha
Summer Breeze
Birds
Me And Armini
Jungle Drum
Gun
Heard It All Before
>>
Fisherman's Woman/Sea People
Unemployed in Summertime
Beggars Prayer
Fireheads
Heartstopper
Lifesaver
Today Has Been Ok
Sunny Road
Hold Heart
Nothing Brings Me Down
Big Jumps
To Be Free
Tuna Fish
Haha
Summer Breeze
Birds
Me And Armini
Jungle Drum
Gun
Heard It All Before
>>
Fisherman's Woman/Sea People
Unemployed in Summertime
Beggars Prayer
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