The Bishops
For Now |
Label :
Weekender |
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Aïe! Les Bishops viennent de se prendre méchamment les pieds dans le tapis! C'est ce qui passe par l'esprit après une première écoute de la nouvelle galette des londoniens. Très attendu après leur revigorant premier album éponyme, For Now semble à première vue plutôt faiblard.
Mais on y revient. Ces mélodies entêtantes, ces arrangements classieux, cet arrière goût sixties nous poussent à reposer une nouvelle fois le diamant. Et petit à petit, les morceaux prennent toute leur ampleur. Un "Pass Away" par là, un "Laughter In The Dark" par ici et au bout de quelques pépites pops, l'oreille frétille. Puis les titres moins directs se dévoilent. "Rain Dance", "Slow River" apportent une dimension supplémentaire. Mélancolie, chant plus solennel. On n'avait pas entendu telle profondeur depuis The Coral.
Tout ça est parfaitement maîtrisé. Aucune esbroufe, aucun effet superflu. Un dépouillement maximum pour que les chansons prennent toutes leurs dimensions. Hormis une trompette sur deux morceaux, on reste dans la plus pure tradition rock british. Le beat de 1964-1965 : guitares granuleuses au son exquis, mélodies percutantes, harmonies vocales ingénieuses...
Manque juste quelques remises en cause pour provoquer le même effet de surprise que le premier album. The Bishops auraient pu devenir les successeurs des suscités The Coral si, comme eux, ils avaient tenté de nouvelles choses. Reste tout de même un disque bien appréciable en cette année pour l'instant plutôt décevante.
Mais on y revient. Ces mélodies entêtantes, ces arrangements classieux, cet arrière goût sixties nous poussent à reposer une nouvelle fois le diamant. Et petit à petit, les morceaux prennent toute leur ampleur. Un "Pass Away" par là, un "Laughter In The Dark" par ici et au bout de quelques pépites pops, l'oreille frétille. Puis les titres moins directs se dévoilent. "Rain Dance", "Slow River" apportent une dimension supplémentaire. Mélancolie, chant plus solennel. On n'avait pas entendu telle profondeur depuis The Coral.
Tout ça est parfaitement maîtrisé. Aucune esbroufe, aucun effet superflu. Un dépouillement maximum pour que les chansons prennent toutes leurs dimensions. Hormis une trompette sur deux morceaux, on reste dans la plus pure tradition rock british. Le beat de 1964-1965 : guitares granuleuses au son exquis, mélodies percutantes, harmonies vocales ingénieuses...
Manque juste quelques remises en cause pour provoquer le même effet de surprise que le premier album. The Bishops auraient pu devenir les successeurs des suscités The Coral si, comme eux, ils avaient tenté de nouvelles choses. Reste tout de même un disque bien appréciable en cette année pour l'instant plutôt décevante.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
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