Chromatics
Night Drive |
Label :
Italians Do It Better |
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Mais d'où sort-il ce groupe, des Etats-Unis certes, de Portland OK, toujours est-il que le groupe s'est formé en 2002 et leurs précédents albums n'avaient pas laissés une grande impression. Alors OK on sait que le groupe est un trio, deux gars, une fille, à part ca difficile de trouver des infos sur eux, ca permet néanmoins de se concentrer sur le disque, Night Drive donc, album nocturne et insomniaque, composé comme une bande son pour un film de série B.
Chromatics semble avoir voulut réaliser cet album pour vos fins de soirées, beat froid et répétitif agissant en solo ou avec parfois la jolie voix glaciale et fatiguée de Ruth Radelet; Night Drive pourra très bien se mettre sur la platine lorsque l'aube pointe déjà ses rayons et que sur la piste de danse il ne reste plus grand monde, Night Drive à des odeurs de tabac froid et de sécrétions hormonales , une sensation de mal aux cheveux et de yeux embrumés, une vue floue sur Manhattan et parviens à situé Kate Bush dans cette ambiance avec la magnifique reprise de "Running Up That Hill". Difficile de faire un album nocturne sans en montrer sa part inquiétante et mystérieuse, "The Killing Spree" ressemble alors étrangement au "Tubular Bells" de Mike Oldfiled popularisé par l'Exorciste et "Healer" à l'ambiance lourde semble être sa conclusion. Night Drive s'écoutera aussi dans vos ballades nocturnes dans votre Lincoln Continental ou votre Twingo, et vous pourriez alors sentir derrière les notes de claviers, les lumières de la ville qui éclaire votre route. Le (un peu trop long) dernier morceau "Tick Of The Clock" n'a pas un nom anodin et semble, comme un réveil égrener les secondes en attendant que sa sonnerie vienne nous sortir de ce rêve fantasmé.
Parfait pour vos fins de soirées, Night Drive peut aussi s'écouter dans des contextes différents on pourra tout de même préférer une écoute de nuit afin de sentir au maximum son ambiance si envoutante.
Chromatics semble avoir voulut réaliser cet album pour vos fins de soirées, beat froid et répétitif agissant en solo ou avec parfois la jolie voix glaciale et fatiguée de Ruth Radelet; Night Drive pourra très bien se mettre sur la platine lorsque l'aube pointe déjà ses rayons et que sur la piste de danse il ne reste plus grand monde, Night Drive à des odeurs de tabac froid et de sécrétions hormonales , une sensation de mal aux cheveux et de yeux embrumés, une vue floue sur Manhattan et parviens à situé Kate Bush dans cette ambiance avec la magnifique reprise de "Running Up That Hill". Difficile de faire un album nocturne sans en montrer sa part inquiétante et mystérieuse, "The Killing Spree" ressemble alors étrangement au "Tubular Bells" de Mike Oldfiled popularisé par l'Exorciste et "Healer" à l'ambiance lourde semble être sa conclusion. Night Drive s'écoutera aussi dans vos ballades nocturnes dans votre Lincoln Continental ou votre Twingo, et vous pourriez alors sentir derrière les notes de claviers, les lumières de la ville qui éclaire votre route. Le (un peu trop long) dernier morceau "Tick Of The Clock" n'a pas un nom anodin et semble, comme un réveil égrener les secondes en attendant que sa sonnerie vienne nous sortir de ce rêve fantasmé.
Parfait pour vos fins de soirées, Night Drive peut aussi s'écouter dans des contextes différents on pourra tout de même préférer une écoute de nuit afin de sentir au maximum son ambiance si envoutante.
Parfait 17/20 | par X_Keyser José |
Posté le 02 septembre 2009 à 22 h 50 |
Y'a quoi en Oregon à part les Trailblazers et le taux de suicide chez les moins de 25 ans le plus élevé des States ? Musicalement parlant il est évident que Portland à toujours souffert de l'ombre qu'a pu lui procurer le berceau de la scène grunge provenant de Seattle, sa ville voisine et ennemie. Mais voila qu'en ce début d'année 2008 surgit du bien méprisable brasier de la hype un groupe à part originaire de Portland.
Avec son troisième opus, Chromatics nous invite sur sa piste. Il y flotte une résonance plus que moite autour duquel, sur ce dancefloor désenchanté, gravite les fantasmes des insomniaques ambulants. Ca se frotte paisiblement et sa suinte de toute part ici. De la sueur et des mouvements las, comme pour annoncer les prémisses de l'après-soirée... l'orgie du glauque, un glauque mélancolique.
Entre les synthés angoissant d'un John Carpenter et la photographie majestueuse en clair-obscure du maître Mario Salieri, l'image et la comparaison à une bande sonore d'une œuvre cinématographique de seconde zone revient sans cesse. Finalement rien d'étonnant la dedans l'album étant sous-titré "The original motion picture soundtrack to the movie Night Drive".
Production rachitique, rythmique basé sur une guitare frigide autour de laquelle vient s'entrelacer une basse anguleuse façon cold-wave, quelques pulsations ici et là, des beats plus paresseux l'un un que les autres, des nappes de synthé afin d‘accroitre ce sentiment de claustrophobie urbaine et puis, pour rendre la chose encore plus pointilleuse, quelques craquement de vinyles. Travaillé, maitrisé, peaufiné qu'est-ce Night Drive c'est une évidence. Cerise sur le gâteau, cet air totalement détaché dans la voix humide de Ruth Radalet, qui nous offre innocemment de bien belles montées érotiques. Pas de titres particuliers à mettre en avant, juste un album d'anti-tubes d'une sensualité exacerbante à profusion...
Assurément l'une des plus agréables surprises au sein de la veine dark-pop depuis ILYBICD.
Avec son troisième opus, Chromatics nous invite sur sa piste. Il y flotte une résonance plus que moite autour duquel, sur ce dancefloor désenchanté, gravite les fantasmes des insomniaques ambulants. Ca se frotte paisiblement et sa suinte de toute part ici. De la sueur et des mouvements las, comme pour annoncer les prémisses de l'après-soirée... l'orgie du glauque, un glauque mélancolique.
Entre les synthés angoissant d'un John Carpenter et la photographie majestueuse en clair-obscure du maître Mario Salieri, l'image et la comparaison à une bande sonore d'une œuvre cinématographique de seconde zone revient sans cesse. Finalement rien d'étonnant la dedans l'album étant sous-titré "The original motion picture soundtrack to the movie Night Drive".
Production rachitique, rythmique basé sur une guitare frigide autour de laquelle vient s'entrelacer une basse anguleuse façon cold-wave, quelques pulsations ici et là, des beats plus paresseux l'un un que les autres, des nappes de synthé afin d‘accroitre ce sentiment de claustrophobie urbaine et puis, pour rendre la chose encore plus pointilleuse, quelques craquement de vinyles. Travaillé, maitrisé, peaufiné qu'est-ce Night Drive c'est une évidence. Cerise sur le gâteau, cet air totalement détaché dans la voix humide de Ruth Radalet, qui nous offre innocemment de bien belles montées érotiques. Pas de titres particuliers à mettre en avant, juste un album d'anti-tubes d'une sensualité exacerbante à profusion...
Assurément l'une des plus agréables surprises au sein de la veine dark-pop depuis ILYBICD.
Très bon 16/20
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