Laibach
Jesus Christ Superstar |
Label :
Mute |
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1971 : Andrew Lloyd Weber et Tim Rice lancent la comédie musicale "Jesus Christ Superstar" sur les planches de Broadway.
1973 : Norman Jewison adapte la comédie en film musical.
1996 : Laibach sort son Jesus Christ Superstar / God Is God, qui s'inscrit d'emblée comme une des meilleures galettes de metal-electro-indus qui soit.
Pour poser les bases, je dirais que tous ceux qui bloquent encore sur Psalm 69 et Herzeleid peuvent d'emblée réserver une place de choix à ce Jesus Christ sur leur étagère. Tout y est : guitares martiales, vocaux puissants, actés et emphatiques, prépondérance des arrangements symphoniques agrémentés de nombreux chœurs, tant masculins que féminins, soit une richesse musicale de chaque instant.
Certes, la production gagnerait aujourd'hui à être modernisé, notamment en termes de puissance de feu, mais pour un album de cette période, je trouve qu'il vieillit particulièrement bien par rapport à d'autres productions plus cotées. Il ne sonne à aucun moment "vieillot", ce qui est souvent la caractéristique des grands albums amenés à traverser les décennies.
L'album s'écoute et se vit comme une seule et unique pièce. Laibach n'est pas le groupe d'un titre, d'un single qui occulterait toutes les autres compositions. Force, unité, intelligence, tels sont les qualificatifs que j'emploierais pour parler de leur style, inimitable.
Privilégiant la puissance à la vitesse, Laibach instaure une ambiance mystique sans pour autant mettre les guitares en retrait ("Declaration Of Freedom" ; "God Is God"), et ce en dépit du fait que ce ne soit pas l'instrument de prédilection du groupe. Abrasives, répétitives, hypnotiques, elles s'inscrivent directement dans la lignée des premiers efforts de Ministry et Rammstein. De plus, loin d'être monolithique, Laibach sait également varier les ambiances, notamment lors des deux derniers morceaux de ce Jesus Christ Superstar : "The Cross" et "To the New Light", plus atmosphériques, plus électro également, mais quand même pas au point d'avoir envie de se tortiller sur un dance floor...
Au final, l'on se dit que 9 titres, cela passe décidément trop vite, alors on appuie de nouveau sur play : voyage spirituel à travers une tragédie musicale enfantée par des musiciens talentueux. Les Slovènes prennent définitivement le pouvoir.
1973 : Norman Jewison adapte la comédie en film musical.
1996 : Laibach sort son Jesus Christ Superstar / God Is God, qui s'inscrit d'emblée comme une des meilleures galettes de metal-electro-indus qui soit.
Pour poser les bases, je dirais que tous ceux qui bloquent encore sur Psalm 69 et Herzeleid peuvent d'emblée réserver une place de choix à ce Jesus Christ sur leur étagère. Tout y est : guitares martiales, vocaux puissants, actés et emphatiques, prépondérance des arrangements symphoniques agrémentés de nombreux chœurs, tant masculins que féminins, soit une richesse musicale de chaque instant.
Certes, la production gagnerait aujourd'hui à être modernisé, notamment en termes de puissance de feu, mais pour un album de cette période, je trouve qu'il vieillit particulièrement bien par rapport à d'autres productions plus cotées. Il ne sonne à aucun moment "vieillot", ce qui est souvent la caractéristique des grands albums amenés à traverser les décennies.
L'album s'écoute et se vit comme une seule et unique pièce. Laibach n'est pas le groupe d'un titre, d'un single qui occulterait toutes les autres compositions. Force, unité, intelligence, tels sont les qualificatifs que j'emploierais pour parler de leur style, inimitable.
Privilégiant la puissance à la vitesse, Laibach instaure une ambiance mystique sans pour autant mettre les guitares en retrait ("Declaration Of Freedom" ; "God Is God"), et ce en dépit du fait que ce ne soit pas l'instrument de prédilection du groupe. Abrasives, répétitives, hypnotiques, elles s'inscrivent directement dans la lignée des premiers efforts de Ministry et Rammstein. De plus, loin d'être monolithique, Laibach sait également varier les ambiances, notamment lors des deux derniers morceaux de ce Jesus Christ Superstar : "The Cross" et "To the New Light", plus atmosphériques, plus électro également, mais quand même pas au point d'avoir envie de se tortiller sur un dance floor...
Au final, l'on se dit que 9 titres, cela passe décidément trop vite, alors on appuie de nouveau sur play : voyage spirituel à travers une tragédie musicale enfantée par des musiciens talentueux. Les Slovènes prennent définitivement le pouvoir.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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