Quinn Walker
Laughter's An Asshole |
Label :
Voodoo-Eros |
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Jusqu'ici, l'exclusivité en matière de gerbe freak-folk psychédélique était, à peu de choses près, réservée au mammifère ruminant à cornes Banhart. Bien audacieux était-il de se mesurer au génie de ce type. Il incarnait l'exploit d'avoir réussi à provoquer chez certains, et seulement armé de sa guitare vasouillarde, torrents d'indignations et d'hostilités. Un coté néo-hippie "piqué" carrément offusquant pour les orientés 60's. Bonne nouvelle, voilà du renfort.
Quinn Walker, issu de la scène new weird America de Brooklyn, n'est peut être pas en phase de marauder la vedette à l'ami Devendra ou de fricoter avec des stars du cinéma, mais a déjà bien de quoi susciter un brin de fascination. "Laughter's An Asshole", première pièce d'un double album modestement enregistré dans sa chambre, renvoi tout d'abord nos esprits vers le "Rejoicing In The hands" ou "Oh Me Oh My..." Banhartien. Un rapprochement qui devrait bien évidemment émoustiller tous les nostalgique de la scène freak-folk. "Banhart, c'était mieux avant", comme beaucoup en témoignent si bien. Et si ce dernier avait misé sur le dépouillé et sur l'intimisme, Mr Walker projette quant à lui de faire moins conventionnel, plus frivole, et surtout plus arrangé. Un premier galop d'essai qui se traduit en une longue flânerie d'une heure, plutôt bien fagotée ("Smile for Me", "Hiding Behind Waterfalls", "Plenty of Water for Mud"), chouettement entrecoupée de quelques gros délires fantasques ("19 Birthdays", "Up Here the Air Is Fresh and Sweet", "Porcupine") et de divers balades plus convenues. De quoi occuper.
Et pour les amateurs du genre, deuxième tournée gratoss avec "Lion Land", galette complémentaire parue le même jour. Une politique "Vas-y que j't'étale mon talent" plutôt foudroyante, qui devrait accélérer la naissance des immanquables groupuscules pros et antis (aussi appelée "effet Banhart"). Que la guerre commence.
Quinn Walker, issu de la scène new weird America de Brooklyn, n'est peut être pas en phase de marauder la vedette à l'ami Devendra ou de fricoter avec des stars du cinéma, mais a déjà bien de quoi susciter un brin de fascination. "Laughter's An Asshole", première pièce d'un double album modestement enregistré dans sa chambre, renvoi tout d'abord nos esprits vers le "Rejoicing In The hands" ou "Oh Me Oh My..." Banhartien. Un rapprochement qui devrait bien évidemment émoustiller tous les nostalgique de la scène freak-folk. "Banhart, c'était mieux avant", comme beaucoup en témoignent si bien. Et si ce dernier avait misé sur le dépouillé et sur l'intimisme, Mr Walker projette quant à lui de faire moins conventionnel, plus frivole, et surtout plus arrangé. Un premier galop d'essai qui se traduit en une longue flânerie d'une heure, plutôt bien fagotée ("Smile for Me", "Hiding Behind Waterfalls", "Plenty of Water for Mud"), chouettement entrecoupée de quelques gros délires fantasques ("19 Birthdays", "Up Here the Air Is Fresh and Sweet", "Porcupine") et de divers balades plus convenues. De quoi occuper.
Et pour les amateurs du genre, deuxième tournée gratoss avec "Lion Land", galette complémentaire parue le même jour. Une politique "Vas-y que j't'étale mon talent" plutôt foudroyante, qui devrait accélérer la naissance des immanquables groupuscules pros et antis (aussi appelée "effet Banhart"). Que la guerre commence.
Pas mal 13/20 | par TheWayYouSmiled |
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