Don Nino
Mentors, Menteurs! |
Label :
Prohibited |
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A l'exception du titre éponyme, tous les titres qui forment cet album sont des reprises. Des reprises ! Voilà un bel exercice casse-gueule. Rendez-vous compte, un disque entier avec les chansons des autres. Rien à voir avec le fait de caser en fin d'album une petite cover, là le risque n'est pas très grand ; si c'est réussi tant mieux, si c'est loupé, l'auditeur oubliera parce qu'il n'a tout simplement pas acheté le disque pour ça, mais plutôt pour les originaux. Et les échecs sont retentissants.
Alors dans ma mémoire je ne vois que Nick Cave sur "Kicking Against The Pricks" s'en sortir admirablement. Et il s'en sort parce qu'il possède un univers propre dans lequel il n'hésite pas à baigner les chansons, mais également grâce à la foi qu'il a en ces titres et parce que ceux-ci sont cohérents. Pour des raisons sensiblement identiques, Nicolas Laureau s'en sort lui aussi haut la main, exception faite de la cohérence des titres réinterprétés. Que l'on en juge : Beatles, Gainsbourg, Sonic Youth, The Cure, Madonna, Caetano Veloso, Prince, Bauhaus, Syd Barett, Léonard Cohen et en exemple parfait de la facilité d'exécution de Don Nino "Porque Te Vas" qui devient ici un titre pop parfait pour l'été. La liste a de quoi effrayer, et pourtant...
Le gothisme de "Bela Lugosi's Dead" et la new wave de "At Night" prennent des couleurs pendant que les tubes mainstream des 80's s'amincissent en une relecture extrêmement personnelle et passionnante. Cohen et les Beatles ont droit eux à un traitement de faveur avec juste ce qu'il faut de respect et d'appropriation. Et c'est sûrement là que ce trouve la réussite de cet album, cet équilibre parfait ou chaque titre est bien en place dans l'univers Don Nino tout en étant identifiable.
Alors dans ma mémoire je ne vois que Nick Cave sur "Kicking Against The Pricks" s'en sortir admirablement. Et il s'en sort parce qu'il possède un univers propre dans lequel il n'hésite pas à baigner les chansons, mais également grâce à la foi qu'il a en ces titres et parce que ceux-ci sont cohérents. Pour des raisons sensiblement identiques, Nicolas Laureau s'en sort lui aussi haut la main, exception faite de la cohérence des titres réinterprétés. Que l'on en juge : Beatles, Gainsbourg, Sonic Youth, The Cure, Madonna, Caetano Veloso, Prince, Bauhaus, Syd Barett, Léonard Cohen et en exemple parfait de la facilité d'exécution de Don Nino "Porque Te Vas" qui devient ici un titre pop parfait pour l'été. La liste a de quoi effrayer, et pourtant...
Le gothisme de "Bela Lugosi's Dead" et la new wave de "At Night" prennent des couleurs pendant que les tubes mainstream des 80's s'amincissent en une relecture extrêmement personnelle et passionnante. Cohen et les Beatles ont droit eux à un traitement de faveur avec juste ce qu'il faut de respect et d'appropriation. Et c'est sûrement là que ce trouve la réussite de cet album, cet équilibre parfait ou chaque titre est bien en place dans l'univers Don Nino tout en étant identifiable.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Hpl |
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