Amon Tobin
The Foley Room |
Label :
Ninja Tune |
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Organique, viscéral, troublant, symphonique, concret et pictural. Voila quelques adjectifs pour qualifier le nouvel album d'Amon Tobin, The Foley Room. Véritable génie de la manipulation du son, le DJ s'enrichit de ses expériences à chaque album pour transcender véritablement sa musique et en faire, à chaque fois, une véritable expérience.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si son dernier album s'appelle The Foley Room, nom donné aux salles de bruitage de cinéma. Pour s'en convaincre, je vous laisse écouter la piste 5, "Kitchen Sink", au casque s'il vous plait, pour se rendre réellement compte du travail effectué par Tobin. Cette quête perpétuelle de la prise de son atteint ici de nouvelles cimes. Armé de ses micros, Amon Tobin est allé dans la rue et en safari pour animer sa musique d'effets concrets. D'où la véritable prouesse sonore, cette confrontation sonore permanente, avec le Kronos Quartet, où le son enregistré, comme on récolte la sève sur un arbre, est maltraité, manipulé et tordu, pour donné des pistes à l'ambiance indescriptible comme "Horsefish" (et où la harpe de Sarah Pagé fait des merveilles). Amon Tobin devient petit à petit le roi du son associé de la musique électronique.
N'oublions pas le caractère véritablement cinématographique de l'objet, où chaque piste est un manifeste pour la liberté d'imagination, où chaque son créé s'associe à des bribes de souvenirs et où la densité des images vues pendant l'écoute me laisse sans voix. Amon Tobin propose de nous associer intimement à sa musique, et rares sont les artistes aujourd'hui à faire participer l'auditeur à l'effort de création.
Tout simplement magistral.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si son dernier album s'appelle The Foley Room, nom donné aux salles de bruitage de cinéma. Pour s'en convaincre, je vous laisse écouter la piste 5, "Kitchen Sink", au casque s'il vous plait, pour se rendre réellement compte du travail effectué par Tobin. Cette quête perpétuelle de la prise de son atteint ici de nouvelles cimes. Armé de ses micros, Amon Tobin est allé dans la rue et en safari pour animer sa musique d'effets concrets. D'où la véritable prouesse sonore, cette confrontation sonore permanente, avec le Kronos Quartet, où le son enregistré, comme on récolte la sève sur un arbre, est maltraité, manipulé et tordu, pour donné des pistes à l'ambiance indescriptible comme "Horsefish" (et où la harpe de Sarah Pagé fait des merveilles). Amon Tobin devient petit à petit le roi du son associé de la musique électronique.
N'oublions pas le caractère véritablement cinématographique de l'objet, où chaque piste est un manifeste pour la liberté d'imagination, où chaque son créé s'associe à des bribes de souvenirs et où la densité des images vues pendant l'écoute me laisse sans voix. Amon Tobin propose de nous associer intimement à sa musique, et rares sont les artistes aujourd'hui à faire participer l'auditeur à l'effort de création.
Tout simplement magistral.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Reznor |
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